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metal

  • Vers la fin de l'Underground Metal ?

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    Depuis plusieurs années, les petits labels, distros font face à une baisse constante des ventes. La faute à qui ? A la concurrence de toutes les distros à une échelle mondiale, aux mp3s, à une saturation des sorties de disques, à une baisse de la qualité ?

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  • "Art", pillage, imposture, vide sidéral...

    Sans le savoir, avec cette photo, je viens de faire de l'art. En toute logique, un éditeur hype va me contacter pour faire un livre du même sujet, et je vais exposer dans des galeries guindées.
    Si ça a marché pour d'autres, ça devrait marcher pour moi, non ?

    ("Jack est emballé")

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  • Marre de ces groupes et ce public de merde

    Je l'ai déjà dit sur ce blog, je préfère encenser les bonnes choses plutôt que de m'attarder sur la médiocrité, et de m'en auto-alimenter, ce qui n'amène rien de bien constructif et ne procède pas d'une certaine élévation.

    Pourtant, je vais déroger ici à ce principe, et livrer ce qu'on pourrait considérer comme un billet d'humeur. Vous n'apprendrez rien, vous ne tirerez d'ici que du fiel.

    Récemment je suis allé à un concert où Belenos jouait sur l'affiche. J'aime ce groupe depuis quasiment 20 ans, et quand ils passent dans le coin, j'y vais toujours avec plaisir.
    Cette fois-ci j'avais en plus affaire avec le groupe, raison supplémentaire de faire des kilomètres, à une période plutôt chargée niveau kilomètres et concerts.

    Concerts pour lesquels je n'ai rien eu à redire. De bons groupes, un public correct et revoir les copains, ça fait de bonnes soirées. Je ne compte pas l'aspect rituel de certains concerts qui reste quelque chose de personnel et totalement subjectif.

    Bref, je vais à ce concert sans trop me presser, ne connaissant sur l'affiche que deux groupes, Belenos, et Suidakra. Je me souviens d'un album il y a plus de dix ans, sans grand intérêt alors pour ce dernier groupe. Pour le reste, découverte. J'avoue tout de même ne pas trop chercher à la découverte ce soir là, je n'ai rien cherché à propos de ces groupes avant d'aller voir, et pour être franc, je ne me souviens même pas du nom des groupes. Tant mieux en fait, ça m'évite de leur faire de la publicité, même mauvaise.

    Mauvaise surprise à l'arrivée, je ne reconnais personne, hormis une tête chauve avec laquelle j'ai peu souvent de discussions. Il faut dire que ce soir là, les régionaux ne sont pas au courant de ce concert quand ils ne sont pas à un autre concert plus loin, avec des têtes d'affiche plus underground et sélect.

    Il y a du monde dans cette salle où je n'ai pas mis les pieds depuis 2001 je crois. Malheureusement pour moi, je me rends très vite compte que ce monde, c'est le monde que je n'aime pas. Enfin, un des "mondes" que je n'aime pas. Une faune de métalleux que je ne vois jamais ailleurs. Pourtant, ils sont la face la plus visible de ce microcosme. Ce sont les mêmes abrutis qui vont au Hellfest et montrent leur cul à la caméra, se prennent pour des vikings, et ne tiennent pas la bière.
    Ils ont cette espèce d'uniformité des métalleux qui sont allés à un gros concert récemment et en ont ramené un tshirt qu'ils exhibent ici. Peu de recherche de goût personnel, ils sont jeunes aussi, forcément, mais ils m'emmerdent. Ils m'emmerdent parce qu'ils ne cherchent pas à aller plus loin, à se transcender comme j'ai pu le faire, et comme beaucoup d'autres l'ont fait (et ceux-là, je sais les reconnaitre). Y a également des vieux. Ils m'emmerdent aussi. A ne pas péter les plombs devant ce public de merdeux, devant ces groupes de connards prétentieux. D'ici peu d'années, quand je leur ressemblerai, je ne ferai plus d'effort pour me déplacer aux concerts, ou je ne viendrai qu'à l'heure du groupe qui m'intéresse. J'ai déjà l'habitude des concerts parkings, au moins j'y échange avec plaisir avec mes amis autour d'une bière. Une attitude que je condamnais, plus jeune, ce snobisme des métalleux, de ne pas soutenir la scène, leur scène, de ne pas se déplacer aux concerts.
    J'avais tort sur un point. On ne peut pas, on ne doit pas soutenir toute la scène. Il faut soutenir ce qui mérite d'être soutenu, et laisser les médiocres retourner à leurs fantasmes de gloire, mais seuls, dans leur chambre.

    Parlons en, de ces médiocres. J'ai raté le premier groupe seulement, et dû subir deux autres groupes (ou trois ?) avant que ça ne devienne intéressant.
    Pas de bol, c'était du "Pagan Metal". Pas le Pagan cher aux groupes slaves, nordiques, celui qui fait résonner le cri des loups dans une forêt sous la lune, qui fait revivre Perun, celui qui fait trembler la terre comme quand Wotan chevauche pour une chasse sauvage, non, hélas non.
    C'est le "Pagan Metal" moderne qui fait danser les filles. Du "tilouiti" au flutio, du "Ouhéïïïe !" beuglé par un guitariste en peau de bête. Un genre venu de Scandinavie, quand le Black Metal, noir comme la mort, avait presque tout dit, où l'héritage de haine s'est résumé à Storm, et décliné avec des instruments folk, mais où l'esprit sombre et païen a disparu. Pagan Metal... Folk Metal, plutôt. Et encore. Ca ressemble plus à du ska avec des grosses guitares qu'à des airs traditionnels électrifiés. Vint Amon Amarth, et l'esprit Death Metal, déjà dévoyé depuis bien longtemps, qui a intégré le Pagan, au meilleur moment, avec plus de marketing, que n'a pu le faire Unleashed. Et oui, le Death Metal est dévoyé depuis un bail. Y a un paquet de gros cons dans cette scène, le Black Metal a pas réussi à en compter autant. Mais c'est pas les mêmes gros cons. Dans le Black, les cons font semblant, prétendent être ce qu'ils ne sont pas, dans le Death, les cons ne se cachent pas, trop contents d'être cons. Quand en plus il faut compter sur le Grind Core, c'est la dose, énorme afflux de gros cons à casquettes. Au moins ils détestent le Black Metal pour son aura fachiste, enfin ils ont quand même bien infiltré le genre.

    Mais revenons à nos fameux groupes de ce concert. Un véritable supplice. Musicalement, c'est pas tellement mauvais, juste pas intéressant. Mais leurs putains de manières, et encore une fois, leur uniformité... J'avais déjà percuté à un concert de pseudo-Death Metal que les bassistes sont tous pareils. Moi qui ai grandi avec comme modèles Cliff Burton, Tom Araya, Lemmy ou encore Jeff Walker (qu'on excusait de porter des dreadlocks car il était le seul à en porter), j'ai du mal avec ces bassistes, qui jouent sur une cinq cordes, bien appliqués, avec une tenue haute de la basse, et pas sous les genoux, qui ne headbangent pas, de toute manière ils ont les cheveux courts. Des fois même ils portent une chemise, noire. Les mecs, on se demande s'ils écoutent vraiment du Metal, ou s'ils ont peur que des parents d'élèves découvrent que le prof d'Histoire (ou de musique) de leurs enfants joue dans un groupe de blousons noirs. Enfin, blousons noirs... ils font peur à personne. Ils cherchent d'ailleurs à faire peur à personne. Sauf peut-être à leurs ennemis. Un peu comme Mel Gibson dans Braveheart, ou Ragnar Lothbrok. Personne d'autre, hein, sauf peut-être à Jesus Christ, s'ils se souviennent d'avoir écouté Darkthrone quand ils avaient 14 ans. Mais c'est pas le genre de mecs qui va se battre contre des arabes à un match de foot. Y a peu de bagarreurs chez les profs, les agents d'assurance et les développeurs informatiques.
    Je parlais de Ragnar Lothbrok, de la série Vikings, excellente série s'il en est. Il est la nouvelle coqueluche des métalleux qui se prennent pour des vikings. Les métalleux se prennent pour des vikings depuis vingt ans, mais là ils ont un modèle largement plus cool pour s'identifier plutôt que Kirk Douglas ou Tony Curtis. Figurez-vous que j'en ai vus deux trois, qui avaient opté pour la coupe de cheveux Ragnar Lothbrok. Mais les gars avaient pas vraiment le même physique. Enfin.
    Y avait trois groupes, et chaque groupe avait son maquillage. Pas glam, pas black metal, mais pagan metal. Penser à Braveheart. Chaque groupe avait un maquillage particulier. Histoire de les reconnaître. Pas évident, hein, avec le même genre de bassiste, et le même genre de grande gueule de connard prétentieux qui fait le chant. Un de ces connards de chanteurs en particulier (les chanteurs sont souvent des connards prétentieux, qui harranguent la foule avec leur côté cool de mes deux) a beuglé "je veux voir un wall of death" en s'adressant au public.
    Tiens.
    Le "Wall of death".
    Le genre de merde qui fleurit dans les concerts, surtout en plein air, genre, allez... le Hellfest ! Pour ceux qui sont un peu largués, c'est un truc qui est sensé rappeler les joutes celtes, le public se sépare en deux, laissant la fosse vide (un peu comme Moïse avec la Mer rouge, voyez) et au signal, les deux côtés se rencontrent en courant, j'ai en tête une image d'Astérix et Obélix, mais dans leur tête ça doit plutôt être Highlander. Sauf que bon en vrai, ils se battent pas. Je sais pas trop ce qu'ils font. Dans le pogo on se bouscule, certains donnent des coups de coude, d'autres leur répondent avec les poings, mais là... Enfin c'est une connerie qui est arrivée récemment (depuis dix ans peut-être), certainement depuis Wacken et des groupes comme Amon Amarth. Ou alors, comme le "circle pit", depuis le Hard Core. Mon esprit un poil embrumé ne peut se souvenir si à ce fameux concert pagan, y a eu un circle pit. Mais bon, c'est quoi le rapport avec le Metal ? Y a jamais eu de circle pit à un concert d'Iron Maiden, ou de Slayer ! Slayer en 91 à Paris, ça pogotait, ça mettait des coups, mais ça faisait pas ce truc d'Astérix et Obélix ! Les gens se contentaient de secouer la tête au rythme de la grosse caisse, ils sautillaient pas sur place !
    Sautiller sur place, c'est un truc de neo Metal, qui est pas du Metal, mais une espèce de merde jouée par des coreux qui écoutent du Death Metal (le mélange Hard Core/Thrash ou Death existe et est largement plus respectable !).

    Or donc ce merdeux harangue la foule qui ne connait pas grand chose pour répondre avec autant d'énergie, et en profite pour faire un peu de pub maison : "voici un morceau qui va apparaître sur notre 4ème album qui va sortir dans quelques mois". 4ème album ? Vache ! Ils ont donc tant d'idées pour pondre 4 albums ?? Et bon, 4 albums, comment ça se fait que je n'ai jamais entendu parler d'eux ? J'admets que depuis quelques années j'ai ralenti pas mal la voilure, je ne suis plus autant à la recherche de la nouveauté, même pour les groupes français pour qui j'ai toujours eu une certaine attirance un peu chauvine (enfin bon vu toutes les merdes que j'ai pu écouter, j'en fais un peu moins de cas, mais y a un bon truc français qui sort, j'éprouve tout de même une certaine fierté), mais là, bizarre que ça me dise rien. Je vais voir aux stands, jeter un oeil en bas à droite ou à gauche de l'arrière du CD, zone où je repère le label, qui en général me donne un peu plus d'infos qu'un truc sorti de nulle part. Là, rien. Que dalle. Des albums auto-produits donc. C'est respectable, j'dis pas. Seulement bon... enregistrer un album à la maison, c'est devenu chose aisée maintenant, la technologie a vraiment avancé pour que ce soit accessible à à peu près tout le monde (moi je n'y suis jamais arrivé par contre, j'avoue ma nullité !). Et quand on peut enregistrer 5-6 chansons comme ça, et s'auto-éditer (idem, on peut faire tirer 100 ou 300 CDs de manière quasi-identique à un pressage pro, sans baisse de qualité), on peut en enquiller des albums. Des "albums", entre guillemets, parce que qui décide que c'est suffisamment bon pour faire un album ? pas un label en tout cas, puisque ce groupe s'en est affranchi.
    Mon sentiment perso et assez en défaveur de ce groupe de merde, histoire de vous situer mon niveau d'objectivité, est que ces "albums" sont en réalité des démos, et que le groupe, encouragé par des concerts de ce type là et des soirées bière bourrins, ne cherche pas à retravailler les chansons pour plus d'efficacité (je ne parle pas d'esthétisme artistique), mais propose juste les nouvelles livraisons de leurs merdes.
    Enfin je sais bien que c'est le format qui justifie la valeur d'une production, et pas son contenu réel (un CD vaut un CD, une K7 vaut une k7, un LP vaut plus cher qu'un LP ne valait il y a 5 ans, c'est quoi cette mode de faire des LPs simples à 20 euros ???).

    Un autre truc bien gonflant dans cette soirée spéciale, est le rapport musicien/public. J'avoue une certaine naïveté héritée de ma jeunesse où je mettais sur un piédestal les groupes, les musiciens, se détachant de la masse du public. Eux actifs, nous passifs. En gros, si un musicien passait dans la salle, on le repérait immédiatement comme mec du groupe, auréolé d'une certaine prestance, une aisance de vieux briscard qui est au-delà de. Et je ne parle pas juste du pass all access, dont se servent aussi les roadies, musiciens également, mais moins, et qui se font passer pour, histoire de baiser. Bref, un truc pour moi qui relève un peu du fantasme mais aussi de l'attrait, parce que des musiciens j'en ai cotoyés un paquet, et certains sont en dessous d'un simple mec du public. Mais y a ce côté qui fait mouiller les filles, et qui moi m'impressionne encore. Même si c'est moi au final qui en impressionne certains. Et, juste une anecdote qui n'a rien à voir, je m'étais retrouvé à un concert juste à côté du mec d'Agressor, groupe que j'ai beaucoup aimé musicalement et pour ce qu'il représentait, dans le trio de tête des groupes de Thrash français renommés hors des frontières. Ben j'ai pas vu d'aura, pas de mec impressionnant, en fait un pote m'a dit que le gars était juste à côté de moi pendant 15 minutes, et moi j'ai pas fait gaffe, je matais juste le concert.
    Ca n'en retire rien au talent du dit guitariste sudiste, mais j'ai depuis souvent assez fait l'expérience de ces groupes de merde (ici du folk metal, mais ça a pu être du mauvais Thrash, du mauvais Death, du mauvais Black), et y a un truc assez commun, c'est que les mecs de ces groupes sont suffisamment imbus d'eux-mêmes pour venir se pavaner après leur prestation désastreuse. On peut les reconnaître avec leur pass all access qui pendouille à leur cou, ou encore mieux, à leur ceinture, à brinquebaler comme une grosse paire de couilles portée fièrement. Mais là on les reconnaît au maquillage (black metal ou war paints) qu'ils conservent après concert, et font les allers retours incessants (j'étais sur le chemin, j'ai pu compter les allées et venues. Oui je me suis fait chier en attendant). Ou alors ils se démaquillent grossièrement pour qu'il en reste ET QUE CA SE VOIT. Un connard d'un groupe que j'ai raté se baladait toujours tranquillement en kilt. Ils étaient plusieurs dans tous ces groupes à porter un kilt d'ailleurs. Attention hein, moi quand je pense kilt je pense à Christophe Lambert, Mel Gibson, Sean Connery, ou un punk qui se dégueule dessus, enfin surtout des mecs qui ne sont pas ridicules et "portent" le kilt. Là... pfffff, une ablette en jupe, fier avec son espèce de trait noir qui lui barre les yeux, qui bouge la tête en marchant pour faire onduler les cheveux, sa copine qui traine derrière. Tous ces mecs, hormis le ridicule, ont un point commun, cet air béat du mec bien satisfait de lui. Fier de son concert et ouvert pour signer des autographes. Pitoyable.
    Ceci dit, y a bien un ou deux crétins dans le public pour lui taper dans le dos. Amicalement, évidemment, alors qu'un bon coup de latte aurait été mérité. Soyons francs, la majorité de ces musiciens a aussi envie de se faire sucer (pour ça que le crétin en kilt qui se trimballe sa copine... pourquoi ??) et il faut donc se faire reconnaître parmi les putes dans le public.

    On va me taxer d'affreux misogyne, mais tant pis. Les nanas dans le Metal, y a de quoi faire une étude sociologique. Que j'ai faite. Depuis une dizaine d'années, y a beaucoup plus de filles aux concerts, et je ne parle pas des nanas qui sont là pour garder le pull de leur copain qui est parti transpirer dans la fosse. Avant, sur un concert de 150 personnes, on pouvait compter une dizaine de nanas. Et déterminer leur niveau d'implication. Je suis un peu dur, mais moi le Metal, je rigole pas avec ça. Je pense vraiment que les wimps et posers devraient leaver le hall. Alors les imposteurs, j'aime pas trop. Et il se trouve que les filles sont souvent des imposteurs. Elles sont pas là pour la même chose que nous les mecs. Nous on est vraiment là pour le cuir, les clous, les chaines et la sueur. Ouais, et la musique. Elles, elles sont là pour l'expérience, pour le truc qui les fait mouiller, avant le prochain truc. Ca parait un peu dur ce que je dis, mais oh, eh, j'en ai vu défiler des gonzesses. Y en a pas beaucoup qui sont restées. Pour moi y a trois types de nanas dans le Metal : les die hard, que je considère comme mes égales, les nichons en plus (eh !) qui aiment ça, connaissent et seront là pour longtemps encore, souvent moches et imbaisables, mais qui ont le mérite de faire partie cette cour des miracles dont je suis également membre ; les cinglées (qu'on retrouve aussi dans la première catégorie), filles à problèmes, alcooliques, piliers de bistrots depuis trente ans qui sont là parce que y a du son et que ça leur plait, mais faut pas trop leur demander qui a joué de la batterie sur la démo de Morbid Angel ; et la catégorie la plus importante, appelons un chat un chat : les putes. Ca les chagrinera pas, dans 6 mois elles auront disparu, pour passer à autre chose. Entre temps, elles se seront tapées tous les copains, auront beuglé comme des veaux, fait un défilé de mode sans connaitre les groupes qu'elles arborent. Elles sont là pour un moment, pour se faire peur, quand elles auront compris que les métalleux restent des gros nounours qui se déguisent en vaches pour aller au Hellfest, elles iront se faire tirer par des Arabes ou des Gitans, hein. Ou iront bosser chez le juriste, avec jupe plissée, seul ce tatouage de pentacle dans le poignet, caché par un bracelet, leur fera rappeler leurs heures de débauche à la pause café avec les collègues.
    Mais bref je leur en veux pas à ces nanas, elles ont leur utilité, et chacun fait ce qu'il veut.
    Ce que je veux dire, c'est qu'à ce fameux concert, y en avait plein, des petites putes. J'avais déjà fait un concert "pagan" qui avait fait remuer tous les culs de filles, pour le coup, excitées sexuellement et totalement à l'aise dans ce milieu médiéval/Metal. Là c'était pas le même niveau. De la pute de compét, pas toujours majeure, au moins si les merdeux des groupes ont pas été trop cons, ils ont dû se vider les burnes.

    Heureusement pour moi, Belenos a fini par jouer. Et bien que leur image puisse coller à la soirée, tout le côté pagano-celte, la Bretagne, le nom, ils ont bien refroidi l'ambiance. C'est clair que musicalement, c'est pas la fête du slip. Et ca m'a fait franchement plaisir. En discutant avec la tête pensante du groupe après, on était d'accord. Il m'a même dit que d'habitude, aux concerts, ils font office de "gentils". C'est vrai que c'est pas Watain niveau bad boys d'opérette. Et là, ils ont fait office de "méchants", à l'écart des autres groupes, eh eh. Je suis heureux qu'ils aient cassé l'ambiance et fait se vider la salle (un de mes meilleurs souvenirs de la soirée est d'ailleurs le food truck hors de la salle, qui faisait des burgers véritablement excellents). Je me dis que les moins cons sont restés et ont eu, pour les plus "novices", un aperçu de ce qu'est le Pagan Metal, hérité du Black Metal (et pas du ska !). Une poignée aura le goût d'aller fouiller dans les arcanes noirs pour y rencontrer les beautés des abysses, c'est ce qui me rassure. Pas con, j'ai laissé des flyers avec femme à poil en visuel, c'est toujours plus aguichant. On verra si certains ont su suivre les cailloux pour les mener vers leur destinée...
    Et enfin Suidakra... Ici, pas de crétin en kilt qui appelle pendant trois heures pour que le public se rentre dedans, mais un groupe pro, pas ma tasse de thé, mais bon... un truc typiquement allemand. Une base carrée, Heavy Metal, et un thème un peu folklorique, mais pas tant que ça. Grave Digger en plus speed, quoi. Une fille qui faisait des apparitions pour chanter sur des refrains, très pro la nana, elle descendait de scène sur le côté quand c'était pas son tour. Mais bon... ces groupes là sont aussi responsables de toute cette merde, quand même, d'une certaine manière. Je me souviens de la nana qui tenait leur stand, la copine d'un des mecs certainement, vu son enthousiasme, une jolie fille, coupe au carrée un peu façon 90's (une Allemande, quoi), teinture rouge, et elle avait pas de culotte, dévoilant ainsi le fameux "ass crack" des artisans quand elle se baissait pour fouiller dans le merch. Je trouve ça attendrissant.

    Bref, si ce n'avait pas été pour Belenos, je serais resté chez moi. Et si une telle affiche se représente, je resterai chez moi, et je rejoindrai certainement le groupe "provocations hellfest ça suffit", car là aussi on touche à ce qu'il y a de plus détestable chez ces putains de métalleux. La fête à Neuneu version 666. Où comment se retrouvent les métalleux qui se bougent aux concerts d'habitude et économisent de l'essence en restant en France, sans aller en Allemagne, obligés de composer avec les crétins décrits ci-dessus, les cons qui se déguisent parce que c'est la fête (mais où c'est la fête dans le Heavy Metal ??? quel groupe demande à se déguiser ?? Môtley Crue paraissent déguisés ? Mais ils sont comme ça tous les jours de l'année !), les profs et autres inspecteurs des impôts qui d'habitude se cachent (de leurs collègues, de leur bonne femme) d'écouter du Metal et ce jour là sortent leur tshirt Iron Maiden et font la gueule de devoir payer un jour dans l'année une bière à 5 euros parce que c'est cher, mais qu'il fait trop chaud et leur bouteille d'évian est vide.

    Ces cons me font chier. Ce sont des chancres qui empoisonnent ce que j'aime.