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Rock n'Roll

  • RIP Lemmy

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    Depuis le 28 décembre, tout a été dit, par tout le monde. Ce n'est donc pas la peine d'en rajouter, tous ceux pour qui Lemmy avait de l'importance et une place dans leur cœur, savent ce qu'il en est, et quel est ce serrement dans la poitrine qui nous étreint, ce sentiment commun à tous.

    Adieu donc Lemmy, et merci à toi.

    Et comme tu le faisais, on dira merde à tous ces cons qui ne t'aimaient pas, ne vivaient pas ta musique, mais qui vont nous bassiner d'hommages, de papiers tout juste bons à se torcher, de pseudo coolitude à se déguiser pour tenter de te ressembler dans une parodie grotesque, le temps d'une "chronique" dans une émission à la télé, et de reprises totalement foirées lors des concerts où ils se sentiront obligés de faire vivre le rock n'roll.

    On leur crachera à la gueule. Promis.

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  • RIP Philty Animal Taylor

    Clairement, c'est pas lui qu'on s'attendait à voir partir ces temps-ci...

    Un véritable artiste, sensible et tout...

    Je ne m'étendrai pas sur la part qu'il a prise sur les premiers Motorhead pour transformer ces albums en légende...

    "Salut l'artiste."

     

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  • Barbaturex Morrisoni

    Des paléontologues ont baptisé un lézard géant vivant il y a 40 millions d'années et découvert en Birmanie du nom du chanteur des Doors disparu en 1971.

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    Des paléontologues ont annoncé avoir baptisé un lézard géant qui vivait il y a 40 millions d'années "Barbaturex morrisoni", en hommage au chanteur des Doors, Jim Morrison, célèbre pour sa fascination pour les reptiles et le chamanisme. "Je suis le Roi Lézard. Je peux tout", écrivait Jim Morrison dans son poème "The celebration of the Lizard".

    "Barbaturex morrisoni" est l'un des plus gros lézards connus à avoir jamais vécu sur terre, selon les paléontologues qui décrivent mercredi dans une revue de la Royal Society britannique un fossile découvert en Birmanie. Il mesurait environ 1,80 m du museau à la queue et pesait jusqu'à une petite trentaine de kilos. Il était herbivore. Le fossile a été daté de l'éocène moyen-supérieur, une période où la terre était tellement chaude qu'il n'y avait pas de glace aux pôles.

    "Ça colle bien"

    "Nous pensons que le climat chaud pendant cette période a permis l'évolution de lézards de grande taille, herbivores, capables de rivaliser efficacement avec les mammifères", a déclaré Jason Head (Université du Nebraska-Lincoln, Etats-Unis) qui a conduit l'étude. "Barbaturex" signifie "roi barbu", car l'équipe a trouvé des crêtes sur la face inférieure de la mâchoire du lézard qui font penser à une barbe. "Morrisoni" fait référence au chanteur des Doors, mort à 27 ans en 1971 à Paris.

    "J'ai pas mal écouté les Doors pendant mes recherches", a déclaré Jason Head. "Leur imagerie musicale inclut des reptiles et des sites archéologiques, et Jim Morrison était bien sûr le Roi Lézard, de sorte que ça colle bien", a-t-il ajouté.

    (Source AFP)

  • The Cramps - Smell of Female

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    Par où commencer une petite chronique des Cramps ? Off the Bone ? A Date with Elvis ? Songs the Lord taught us ? Allez, ne choisissons pas dans cette liste, prenons plutôt un live. Smell of Female !!

    Smell of Female, un album qui flaire le bon goût. You got good taste, comme Lux Interior le répète dans la chanson. Alors pourquoi ce live ? Ben... juste parce que j'avais envie de l'écouter, et pas forcément de choisir le meilleur de, le chef d'oeuvre... C'est juste un album des Cramps. Une batterie toum ba toum ba, une guitare blindée de fuzz et en même temps bien rocailleuse, aux soli rock n'roll façon troisième partie de soirée, celle juste avant qu'on s'écroule dans le caniveau, une basse aux ordres, qui ne fait pas trop parler d'elle (surtout que sur ce disque, y a pas de basse !), et surtout ? la voix de dément de Lux Interior, oscillant toujours entre cantiques rock n'roll proprets, annonements répétés de trucs salaces, et hurlements de mec bon à enfermer. Pis cette guitariste, Poison Ivy, hein, qu'elle est choucarde hein...

    The Cramps c'est du rock déviant, dévoyé, qui, à l'époque du punk et des débuts du psycho, ils prenaient leur inspiration des années 50, les groupes rock improbables, les débuts de la surf music, et l'univers horrifique des films petits budgets bien Z tendance monstres à tentacules/extraterrestres à rayon laser/loups-garous avides d'étudiantes, les bandes dessinées à la EC Comics, et une bonne grosse dose de sexe, si possible avec des substances bien psychédéliques... Un univers de Horror Rock si l'on peut dire... une musique hyper sexuelle, avec ses pulsations rythmiques, ses cris de chimpanzé en rut, cette guitariste en petite tenue...

    Quant au son plus que garage, limite cave ! que le groupe a su imposer, que des groupes de Black Metal envient même, il vient directement du rock des 50/60's. J'avais chopé une émission de radio, "the Purple Kniff Show", animé par Lux Interior himself, qui d'ailleurs a été piratée et éditée en CD et LP, ma version numérique vient certainement de là... amateurs de trésors de la crypte, passez votre chemin avec vos pelles et vos sacs en toile de jute... enfin bref, le père Lux passait ses disques préférés, entrecoupés de quelques interventions à sa manière, delay sur une voix d'outre-tombe, halètements... et ouais, des groupes cultes, ou d'autres, obscurs enregistrements à petits budgets, un magma rock n'roll aux sonorités infernales, The Cramps n'ont eu qu'à se servir.

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  • The Last Living Slut - Roxana Shirazi

    Pendant qu'en France on se pignole à décrire la musique, les profils des publics, leur rapport à la musique, bref toute une merde qui n'a rien à voir avec le rock n'roll, les Anglo-Saxons, qui ont créé le Rock n'Roll, ils se posent pas ces questions. Roxana Shirazi, elle, la sociologie, elle s'en tape. C'est une groupie. Et elle l'assume. Iranienne émigrée en Angleterre, à l'âge de la puberté, après les ayatollas, elle découvre Axl Rose. Et l'orgasme en même temps. Son rêve est de se taper son idole. Et tous ses succédanés. Une fois émancipée, la jolie Perse va faire son trou (perse, trou, groupie, vous comprenez ?) dans les concerts Rock n'Roll et se faire la main (se faire la main ! pas besoin de faire un dessin !) sur les groupes amateurs, pour finir par quasiment atteindre son nirvana, et se taper Matt Sorum et ensuite Dizzy Reed. Une fieffée ordure, celui là...
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    Evidemment, la vie d'une groupie peut énerver les gens, surtout ceux qui ne s'en tapent pas. Roxana se justifie en partie de son goût pour le sexe et le rock n'roll, de ce côté pouffiasse aguicheuse, pour qui les vibrations du Rock éveillent des besoins irrépressibles... une enfance un peu à la dure en Iran, une adolescence dans un monde à l'opposé de ses origines, un rêve éveillé, jouir de la vie. Et de la bonne partouze, de la pipe aux roadies pour entrer en backstage, si vous ne saviez pas ce que fait une groupie, là c'est dit. En long en large en travers, en levrette, en missionnaire, et pendant 5 heures (Matt Sorum, depuis qu'il a arrêté les excès et s'est mis au jogging, il assure !). Le drame de sa vie de groupie, tomber enceinte d'une star du rock, qui n'en a rien à foutre et l'enjoint durement à se faire avorter, pour la dégager ensuite...
    Entre l'anecdote people et cul, le journal intime et le travail de journaliste (son métier il semblerait), voilà un bouquin qui respire la culotte et le rock n'roll à plein nez ! Et y a même un cahier photo issu des archives de Roxana, pour prouver que c'est pas du pipeau (du pipeau !! hein ! hein !).
    Pas encore édité en France, je me suis procuré l'édition US, et comme souvent, cette édition a une mise en page des plus soignées, on est loin du texte au kilomètre de certains éditeurs français. Tsk tsk.