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Science

  • Lune : des galeries et des grottes cachées sous la surface lunaire

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    La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter a découvert de nombreuses cavités souterraines à la surface de la Lune. Ces formations, longues de plusieurs centaines de mètres pour certaines, seraient reliées à des réseaux de galeries et de grottes.

    La Lune, bien qu'unique satellite de la Terre, est encore relativement méconnue par les scientifiques. Elle conserve en effet de nombreux secrets que les équipes percent au compte-goutte au fil des missions. Récemment, la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter a ainsi permis de faire une nouvelle découverte.

    A la surface de la Lune, la sonde a identifié quelque 200 cavités qui seraient reliées à des réseaux souterrains de galeries et de grottes. Une découverte d'importance révélée par la NASA le 17 juillet et qui pourrait être utile dans les perspectives de missions et installations lunaires. Mais une question se pose. Comment ces incroyables réseaux souterrains ont-ils pu se former ?

    Il est bien connu que les cratères qui parsèment la surface de la Lune sont la conséquence d’impacts de météorites. Or, il semble que les cavités découvertes dont le diamètre varie entre 5 et 900 mètres de diamètre, seraient en partie liées à ces phénomènes. Elles ont d'ailleurs été localisées à proximité de 29 cratères différents. Pour en savoir plus, les scientifiques étudient en détails les milliers d’images prises par le LRO.

    Roches en fusion

    Mais pour l’heure, les chercheurs n'en sont qu'au stade des hypothèses. Selon eux, les galeries auraient pu être creusées sous la Lune par des écoulements de roches en fusion, probablement causées par les chutes de météorites. La chaleur intense des impacts aurait fait fondre les roches, puis, des impacts ultérieurs survenus aux alentours auraient entrainé des vibrations provoquant l’effondrement des galeries à certains endroits, créant les immenses cavités.

    Cette hypothèse reste cependant à confirmer, en explorant les puits créés par les impacts. Ceci pourrait permettre de déterminer les conditions dans lesquelles les crevasses se sont formées. "Explorer les fosses d'impacts 'fondus' pourrait aider à déterminer la magnitude de cette élévation et la quantité de roche fondue après que le basse s'est formé", a commenté Robert Wagner de l'Arizona State University.

    Reste que depuis l'orbite, l'observation des galeries et grottes est très limitée. "Les fosses par leur nature, ne peuvent pas être très bien explorées depuis l'orbite - les parois les plus basses et les grottes situées à bas niveau ne peuvent simplement pas être vues depuis un bon angle", a précisé le scientifique. "La suite idéale, bien sur, serait de lâcher des sondes dans une ou deux de ces fosses, et d'obtenir un très bon aperçu de ce qu'il y a là-dedans".

    Abris naturels

    Si le mystère demeure quant à l'origine de ces galeries, les scientifiques entrevoient déjà une utilité possible. En effet, les formations découvertes pourraient potentiellement servir d’abris pour le matériel et les astronautes. Elles leur permettraient alors d’être protégés des rayons cosmiques, des chutes de météorites et des tempêtes de poussière.

    "Les fosses pourraient être utiles pour l'activité humaine à la surface lunaire. Un habitat installé dans une fosse - idéalement à plusieurs douzaines de mètres sous un surplomb - fournirait un endroit très sûr pour les astronautes : pas de radiation, pas de micrométéorites, peut-être très peu de poussière et pas de changement sauvage de température jour-nuit", a poursuivi le principal auteur de l'étude publiée dans la revue Icarus.

    Aucun homme n'a mis le pied sur la Lune depuis 1972. Toutefois, la NASA ne projette pas pour l'heure d'y renvoyer une équipe, préférant se tourner vers un autre corps spatial : Mars. En revanche, la Chine elle, compte bel et bien d'ici peu y envoyer une équipe.

    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/lune/lune-des-galeries-et-des-grottes-cachees-sous-la-surface-lunaire_art33111.html
    Copyright © Gentside Découverte

  • Le Bloop

    Suite au commentaire sur l'encornet géant trouvé dans le Pacifique (un encornet de cette détail, imaginez la taille des grains de riz pour la paëlla !!) à propos du "bloop", une petite note s'imposait sur ce blog.

    Informations reprises de Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bloop) :

    "Le bloop est un son d’ultra-basse fréquence détecté par le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) américain à plusieurs reprises durant l’été 1997. Ce son pourrait provenir du bruit généré par un « tremblement de glace » (icequakes) d'un énorme iceberg.

    Le son a été détecté au large de la côte sud-ouest de l’Amérique du Sud par le réseau hydrophone autonome de l’océan Pacifique équatorial, qui utilise l’équipement du Sound Surveillance System de la United States Navy destiné à l’origine au repérage des sous-marins soviétiques.
     
    D’après la description du NOAA, le son « monte rapidement en fréquence sur environ une minute et a une amplitude suffisante pour être détecté par plusieurs capteurs sur une portée de plus de 5 000 km. » Bien qu’il recoupe le profil audio d’une créature vivante, il n’y a aucun animal connu qui pourrait avoir produit ce son. Si c’était un animal, il serait énorme, plus grand que la baleine bleue, d’après des scientifiques qui ont étudié le phénomène.
     
    La NOAA a attribué ce son à un important « tremblement de glace » (icequakes). Beaucoup de tremblement de glaces ont un spectrographe similaire au Bloop, ainsi qu'une amplitude qui permet au son d'être détecté à plus de 5000 km. Ceci a été découvert lors du suivi de l'iceberg A53a qui se désintégrait au large de la Géorgie du sud en 2008. Le ou les icebergs qui ont pu générer le Bloop sont très probablement ceux situés entre "Bransfield Straits" et "Ross Sea", voir au Cap "Adare", connu comme des sources de signaux générés par de la glace.

    Certains scientifiques postulent que ce son pourrait être émis par un énorme et encore non découvert calamar géant ou pieuvre, ou une nouvelle espèce de poisson ou baleine encore plus grand que la baleine bleue. Phil Lobel, un biologiste de l'Université de Boston, conteste ces hypothèses, soulignant que les céphalopodes connus n’ont pas de membranes gazeuses nécessaires pour produire ce genre de son, et qu’un cétacé doit faire surface pour respirer et aurait déjà dû être repéré.


    Coïncidence remarquable 
    Le point d’origine du bloop est relativement proche de la ville fictive de R’lyeh imaginée par H. P. Lovecraft. Dans sa nouvelle L’Appel de Cthulhu, Lovecraft avait situé R’lyeh à 47°9′S 126°43′W dans l’Océan Pacifique sud. Dans la mythologie lovecraftienne, le grand ancien Cthulhu était enfermé dans cette cité mythique.
     
    L'origine du son est également proche du point Nemo (48°50′S 123°20′W ), c'est-à-dire le point de l'océan le plus éloigné de toute terre émergée ; soit un lieu très peu fréquenté par l'Homme (pôle maritime d'inaccessibilité)."

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    Comme disait Kurgan dans un autre commentaire, dommage que Lovecraft n'ait pas vécu pour voir ça...

     

  • Découverte d'un calamar géant

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    Des scientifiques et des chaînes de télévision au Japon et aux Etats-Unis ont annoncé, hier, avoir filmé pour la première fois un calamar géant par 900 mètres de fond dans l'océan Pacifique. L'animal mythique, de couleur argentée, a été découvert le 10 juillet dernier par une équipe du Musée scientifique national japonais, en collaboration avec la chaîne de télévision publique japonaise NHK et la chaîne spécialisée Discovery Channel.

    Le calamar géant, dont le nom scientifique est architeuthis, a été repéré par 630 mètres de fond par une équipe en sous-marin à environ 15 kilomètres à l'est de l'île de Chichi, dans le Pacifique nord. Le submersible, avec trois personnes à bord, dont Tsunemi Kubodera, du musée scientifique nippon, a suivi le géant jusqu'à 900 mètres de profondeur avant qu'il ne disparaisse dans les abysses.
    NHK a diffusé des images du calamar, dont le seul corps a été évalué à 3 mètres de long. Sa longueur totale "a été estimée à 8 mètres, en l'absence de ses deux principaux tentacules qui étaient sectionnés", a déclaré Tsunemi Kubodera. Ce dernier, qui n'a pas été en mesure d'expliquer la raison de cette mutilation, a indiqué que c'était la toute première fois qu'un calamar de cette taille avait été filmé dans son habitat naturel. Kubodera avait déjà filmé un calamar géant en 2006 mais depuis un bateau, après avoir ramené le monstre en surface.
     

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