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Erotique

  • Brigitte Lahaie, les films de culte

     

    Voici une belle initiative. Alors c'est euh, dans l'économie participative, euh, web deux foins zéro, euh, bon c'est les nouveaux mots pour dire que c'est un appel à projet intéressant. Un livre sur Brigitte Lahaie, sur son œuvre cinématographesque, qui curieusement, n'est consacrée au X que pour moitié seulement. On se souvient de ses apparitions chez Jean Rollin ou avec Alain Delon, ou encore ce presque caméo hommage dans Calvaire, mais qui savait qu'elle a tourné avec Christopher Lee ???

    Le concept de cet appel à projet est sympa, car on donne ce qu'on veut, et selon le montant, on a droit à des trucs différents. Du simple nom du contributeur qui a précommandé listé dans le bouquin, à être invité à bouffer avec Bribri et des gloires (hommes par contre) de l'époque, en passant par le disque vinyl, les chocolats, les Lego et l'intégrale des films de boule de la belle blonde.

    Concept doublement intéressant, car plus les mecs du projet récoltent de fonds, plus y en aura dans ce qu'on achète. Je ne sais pas combien ils mettent de leur poche, ça peut faire radin s'ils ne mettent rien, mais dans le genre étude de marché, ça se pose là ! La prise de risque est moindre, et le financement permet d'atteindre des paliers pour rajouter des choses en plus, réfléchies à l'avance.

    Moi, je vais cotiser pour le bouquin et le dvd.
    J'avoue que je préfère Marilyn Jess à Brigitte Lahaie, si on me demande de choisir entre les deux, laquelle actrice coquine je préfère, de cette période... j'ai "grandi" avec Brigitte comme le symbole de l'actrice de cul quand on en parlait à la télé, elle avait déjà la quarantaine, ce n'est que plus tard que j'ai découvert le joli petit lot qu'elle était alors, à son apogée dans le cinéma qui se regarde d'une main.
    Elle a continué dans sa voie, en assumant son métier passé, et pour ça, respect. Elle est un peu le double porno de Brigitte Bardot, une belle représentation de la Française, belle, sexy et libre.
    J'en pleurerais, tiens.

    Brigitte !!!!!

  • La Comtesse de Sang - Maurice Périsset

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    La comtesse de sang, c’est Erzebeth Bathory, bien sûr. Celle qui a inspiré Bram Stoker pour son Dracula – en partie seulement, car les légendes locales des Vourdalaks/Volkolaks et autres créatures de la nuit suceuses de sang avaient déjà court, et influencé la littérature. Relisez ma chronique du Château des Carpathes de Jules Verne pour vous en convaincre !
    Une comtesse sanguinaire qui était le pendant hongrois de notre bon vieux Gilles de Rais national ! Une meurtrière qui a laissé derrière elle nombre de cadavres et dont la légende prête des cruautés particulières.


    Le roman de Périsset débute par une biographie rapide, et situe Bathory dans le contexte de son époque. Il y évoque même la possibilité qu’elle fut épileptique, ce qui expliquerait ses crises de folie.
    Quand le roman débute, adieu le factuel et le travail d’historien. Périsset n’écrit pas une biographie, mais bel et bien un roman inspiré de la légende de Bathory, retraçant sa vie, de son enfance troublée par le viol et la torture de sa tante par les Ottomans, à sa mort solitaire, emmurée dans la prison de ses appartements. Entre les deux, c’est un sommet de tortures, de perversions, de sorcellerie, et de lesbianisme. On se croirait dans une bédé de chez Elvifrance !
    Aidée de son âme damnée qu’est le nain Fizcko, des sorcières Darvulia et Dorko, elle va torturer nombre de jeunes filles, avec une cruauté et une barbarie sans nom. Piquant les filles avec une aiguille, leur coupant les veines du cou avec une pince, les enfermant dans une vierge de fer, elle va lécher le sang, le recueillir et se baigner dans des baquets remplis du précieux liquide. L’auteur n’hésite pas à rajouter une couche d’érotisme, Erzebeth Bathory n’hésite pas à coucher, alors veuve, avec quelques bellâtres aristocrates, et surtout, à tripoter les jeunes filles qu’elle massacre, pour assurer la jeunesse de sa peau.
    A ne pas lire donc dans un esprit de vérité historique, mais comme un pulp, comme un fumetti, voire comme la version littéraire d’un film de la Hammer bien déluré !

    Par contre, j’ai trouvé la faille dans le livre. L’endroit où Maurice Périsset a oublié à quelle époque se passait l’histoire. Page 155, « décidé à en avoir le cœur net, il prit une torche dans un tiroir, se ravisa. »
    Alooooooors, on est sensé être en 1610, à peu près, et chercher une torche dans un tiroir pour aller voir ce qui se passe dans une crypte, ça semble un peu anachronique. Une lampe torche avec une pile, en 1610, comment dire… Parce que bon, une torche dans un château hongrois qui sert de forteresse contre les armées ottomanes, ça ressemble plus à un gros bâton avec du feu au bout, et ça tient difficilement dans un tiroir. Ou alors, c’est une bougie. Mais une bougie, c’est pas une torche, forcément, c’est une bougie ! Non, mais y a que moi que ça étonne, ce détail ??

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    - Gérard, quand tu auras fini avec la torche, tu penses à la remettre dans le tiroir ?
    - Oui ma louloute !

     

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    Fig. b : exemple de tiroir

     

    Báthory, vu par des Hongrois :

  • Horny Biker Slut - John Howard

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    Vous vous faites un peu chier en trouvant que Sons of Anarchy manque sérieusement de cul et de violence gratuite ? Penchez vous sur Horny Biker Slut ! La version éditée par Dynamite compile l'intégrale des histoires réalisées par John Howard entre 1990 et 1998.

    Au menu, de l'outrance, des motos, des filles fans de motos, des gangs de motos, des flics qui aiment pas les motards, de la violence, du cul, du cul et encore du cul ! Bien crade s'il vous plaît, à base de seins énormes, de grosses bites, d'introduction d'objets dans le fion et de gang bangs crapuleux. Et tout ça mené par une bikeuse qui s'en laisse pas compter, qui baise quand elle a envie, et joue du fusil à pompe quand ça chauffe.

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    Une bédé noir et blanc, bien US dans le style, on est plus proche de Robert Crumb que de Mammouth et Piston, mais un peu les deux mélangés, avec une grosse louche de porno gonzo en suce. Euh, en sus. Un univers bien Underground et Fuck the System !

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