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  • Les pyramides de Bosnie

    Interview intéressante de Dominique Jongbloed, qui est allé sur le terrain pour étudier justement ces fameuses pyramides bosniaques.

    Une entrevue assez riche, et qui nous apporte un éclairage passionnant sur les tunnels de Ravne, par leur architecture ingénieuse pour laisser passer l'air, et des étranges pierres qui s'y trouvent, aux vertus énergétiques qui demandent une réelle analyse scientifique.

     

     

    L'aventurier, comme il se nomme lui-même, a écrit plusieurs livres, dont un sur les civilisations antédiluviennes. Si quelqu'un connait plus particulièrement, qu'il n'hésite pas à nous faire part de ses infos !

     

     

     

  • Les Agents de Lucifer - André Brissaud

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    Avec un titre comme "Les Agents de Lucifer", on pourrait s'attendre à une suite de "Hitler et l'Ordre noir", du même Brissaud. Pas vraiment, non. Si dans l'Ordre noir Brissaud détaillait les fondations de la SS et de plusieurs aspects pour le moins mystiques de cet ordre et de leurs chefs, ici, on pénètre dans des arcanes bien moins glorieuses, celles de la Gestapo et du Sicherheitsdienst, les services de police et de sécurité, dirigées par Himmler et Heydrich.

    Les Agents de Lucifer, c'est la guerre secrète, celle de l'espionnage, de l'intimidation, de la fourberie et de la déloyauté. Au travers de plusieurs chapitres dédiés à des histoires plus ou moins célèbres, André Brissaud nous fait des révélations incroyables, et pourtant, ce journaliste a vraiment fait le boulot, il a rencontré une bonne part des protagonistes de cette époque.

    Dans le livre, on découvrira que le salon Kitty a réellement existé, un bordel tenu par Madame Kitty, repère d'officiels, d'huiles du parti qui venaient s'encanailler, tandis que Heydrich avait fait truffer tout le bâtiment de micros, et il avait même recruté spécialement des femmes de la SS pour y servir d'escorts spéciales pour mieux soutirer des informations à leurs clients ! Et pourtant, peu de choses sont ressorties de ces écoutes... un essai un peu raté pour Reinhard !

    Nous apprendrons également qu'en France, le gros Goering avait donné ses ordres : "(...) la population française s'empiffre de nourriture que c'en est une honte (...) rien pour les Français. Ils n'ont pas besoin, eux, de manger de cette cuisine (...) Mais moi, je songe tout de même à piller, et rondement (...)"
    La France devenait le frigo de la maison de campagne des Allemands. Et la séparation de la France en deux zones n'arrangea rien. Ce qu'une zone produisait, l'autre en manquait. Les voyages spéciaux de contrebande faisaient le pain blanc des policiers et douaniers. Une ère de manque et de marché noir, dans laquelle deux hommes se sont particulièrement enrichis : Joanovici et Szkolnikoff. Ne vous attendez pas à ce que Spielberg fasse un film sur ces deux là. Ils n'auront jamais fait connu les camps de travail... Ces voyous se sont enrichis sur le dos de tout le monde, tournant leur veste selon qui ils servaient, ou qui les commanditait... Grand ami des Allemands, des truands de la Gestapo (des véritables truands qui ont été mis à ces fonctions, sciemment !), des résistants (résistants qui, eux aussi, jouaient double jeu, quitte à liquider des co-religionnaires un peu trop honnêtes envers leur engagement...).
    Des fortunes faites sur les bénéfices du marché noir, et qui après la guerre, ne se sont pas taries ! Sauf pour Szkolnikoff, qui a plutôt mal fini, flingué et brûlé par des comparses.

    Et puis le plus vieux prisonnier au monde, Rudolf Hess, parti en Angleterre pour négocier la paix avec le duc de Windsor, mais qui, déposé par Churchill, n'eut aucune part de décision, et Churchill préféra la guerre...

    De l'espionnage digne des films les plus aventureux ! Des réfugiés baltes menées par une espionne soviétique, démasqués par une espionne allemande ! Un valet d'ambassadeur anglais qui négociait avec l'Allemagne pour des clichés de documents subtilisés à l'ambassadeur pendant son sommeil !
    J'avais déjà parlé de ce fameux Cicéron ici, mais dans ce présent livre, l'affaire est largement plus développée, et un autre élément est dévoilé : le rôle de Cornelia, la secrétaire du contact allemand de Cicéron, qui s'avérait être une espionne américaine, bien que d'origine allemande ! Une espionne assez peu récompensée de son travail, car emprisonnée par les Anglais, méconsidérée aux USA, devenue accro aux médicaments, qui l'aidèrent à garder son calme et tenir son rôle durant ses années de mission. Et une déroute pour l'espion Cicéron, payé en partie en fausse monnaie.

    Fausse monnaie qui provenait... des Allemands eux-mêmes ! Ils avaient décidé de produire de la fausse monnaie anglaise pour dévaluer la livre. Un projet qui ne recueillit pas toutes les voix, mais qui se fit quand même, dans le secret bien gardé. Confiée à un Allemand qui prit un pseudonyme avec un titre de SS, pratique si démasqué, il pouvait s'en tirer plus facilement en n'étant pas lui-même nazi, cette charge fut menée comme, encore une fois, une aventure. Aller chercher les meilleurs faussaires dans les camps de concentration, arriver à fabriquer la meilleure copie, avec le papier le plus proche (on rigolera bien en apprenant que les Anglais utilisaient un papier de lin de dernière catégorie, en provenance d'Inde pour leur monnaie, et non pas un vélin de haute qualité !), et une diffusion finalement plutôt limitée, à cause d'une hiérarchie qui appréciait peu ce genre de tricherie, et des banques qui détectaient vite la fraude. L'incroyable aventure de ce Dr Wendig, qui confia une somme importante à deux de ses hommes et une secrétaire, partie avec les deux hommes pour faire la fête à Laibach (Ljubljana)... l'un des hommes braqua ses compagnons, prit la fuite avec l'argent, et les deux autres le firent arrêter par la police italienne, et à leur tour furent mis au cachot, car la mallette retrouvée contenait de la fausse monnaie ! A la fin de la guerre, sentant clairement le vent tourner, les camions ont emporté les presses, l'argent, mais une panne de camion força des indiscrets à s'y intéresser... l'engloutissement de sommes d'argent dans un lac amena de drôles de visiteurs faire de la plongée, jusque dans les années soixante ! Des cadavres y apparurent un peu mystérieusement, jusqu'à la découverte finale du trésor....
    Et notre Dr Wendig, reparti chez lui en Autriche, avec quantités de trésors, fausse monnaie, diamants échangés... arrêté, puis prévenu par un ancien comparse de la venue de deux inspecteurs américains... il donna tout son trésor (même s'il lui resta des possessions immobilières et autres, tout de même pas à la rue, le coco) et finalement, pas de nouvelles des agents américains. Un membre de l'OSS confia à Brissaud que les noms de ces deux hommes n'étaient pas connus du service, le Dr Wendig s'était donc bien fait avoir...

    Et la fin tragique de Heydrich, victime d'un attentat qui a failli rater (une mitraillette qui s'enraye, mais une grenade en plan B qui a redécoré le dos d'Heydrich), et le sort encore plus tragique du commando, assiégé dans une église, et de villageois tchèques, tués pour l'exemple.

    Un livre fascinant, qui nous en apprend beaucoup, et surtout, qui se lit comme un roman d'espionnage, tant on a l'impression parfois d'être dans un film ! et on en apprend également sur la lourdeur de l'administration allemande, les personnalités qui s'affrontent, comme Heydrich et Himmler, Schellenberg et Naujocks, si ces conflits de personnes et d'egos n'avaient pas existé, la machine de guerre allemande aurait certainement pu durer plus longtemps, et atteindre d'autres objectifs. Quand, dans l'histoire de Cicéron, on sait qu'il a fourni des documents préfigurant le débarquement allié, les Allemands ne voulurent pas prendre ces faits en compte, craignant que ce soit un contre-espion, ou pis que cela, pour contrecarrer les ordres d'un officier détesté...

    Alors si ce livre s'éloigne de "Hitler et l'Ordre noir", il se rapproche beaucoup de "Histoire des Services secrets nazis" qui lui aussi relate des aventures aux images quasiment cinématographiques, de l'espionnage nazi.

  • Cassandra Peterson alias Elvira

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    C'est au travers du formidable blog http://horrorunlimited.blogspot.fr que j'ai découvert, avec la joie d'un vieux fantasme enfin repu, qu'Elvira, princesse des ténèbres, avait eu un passé plus dénudé, sous son véritable nom, Cassandra Peterson.

    http://horrorunlimited.blogspot.fr/2013/04/elvira-mistress-of-dark-sexy-nude.html 

    Une collection complète de photos nues datant des années 70 et 80, mettant à l'honneur la belle Elvira, euh, Cassandra, et dévoilant la véritable rousseur de ses cheveux.
    Un fantasme à rayer de la liste, enfin... C'est Cassandra Peterson qui est nue, pas Elvira. Pas Elvira, avec sa choucroute noire sur la tête, son décolleté abyssal, et ses robes fendues... miam miam !!!

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    Du coup, j'en viens à parler de ce blog, fort intéressant, qui nous régale d'infos, et de photos tirées des fims de la Hammer, et de ses héroïnes... souvent dénudées aussi !

    Le blog semble être une version internet du magazine Diabolique, une sorte de Mad Movies américain, qui a l'air de valoir son pesant de cacahuètes ! Achat malheureusement prévu...