Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hard Rock

  • Hommage...

    On reste dans le royaume des morts, ces temps-ci, ça tombe, et pas toujours ceux qu'il faudrait ! Mes hommages à Michel Galabru, qui n'aura pas pu profiter très longtemps de son viagier acquis à Michel Serrault, enfin bref.

    Aujourd'hui, ça fait 30 ans que Phil Lynott est mort, à l'âge de 36 ans.
    Phil Lynott c'est forcément Thin Lizzy, un groupe qu'il convient d'aimer, parce que c'est vraiment bon, plusieurs époques, plusieurs styles, plusieurs guitaristes qui ont marqué de leur patte, mais toujours cette basse et cette voix chaude et reconnaissable entre toutes.

    Alors on s'en jette un petit derrière la cravate (d'ailleurs je pense que ça marque la fin du deuil de Lemmy, je commence à saturer du Jack Daniel's tous les jours, là) et on s'en jette un grand dans les esgourdes, chacun ses préférences, avec Thin Lizzy y en a pour toutes les humeurs.

    Voici une version proprement excellente de Don't Believe a Word, avec encore un disparu à la guitare, Gary Moore.

     

  • Slash

    SLASH biographie.JPG

    Slash ! Les Guns n'Roses ! Mon entrée dans le merveilleux monde du Rock Sauvage, Lourd, Puissant, la meilleure musique au monde, quoi. Slash sur les photos dans les Hard Rock Mag de l'époque, cet espèce de mec nonchalant dont on voyait jamais vraiment la tronche... qui te posait des solos énormes quand ce n'était pas des riffs bien graisseux... aidé par un Steven Adler à fond à fond, et un Duff avec une basse bien chargée elle aussi...

    Un copain a lu la bio et me l'a synthétisée en ces quelques mots (repris du bouquin en fait) : Slash raconte qu'il était dans sa piaule avec Izzy et ils se tapaient une nana. Izzy se retire avant d'exploser, mais trop tard ! La précieuse semence gicle sur la cuisse de Slash. Dégoûté, le mec se dit "il faut qu'on trouve un endroit plus grand".
    Autant vous dire que j'ai été conquis rien qu'avec ça.

    Alors bien sûr, j'ai choisi la version originale en anglais, pour les raisons évidentes de qualité de papier, de reproduction des photos, d'un texte qui n'est pas traduit avec les pieds, et d'un prix tout à fait correct. Ca fait pas marcher le commerce local, mais, eh ! c'est pas parce qu'il y a un monopole qu'on doit accepter la médiocrité, hein !
    L'ennuyant, l'emmerdeux, avec les versions originales, ce sont quand même les termes typiquement ricains, parfois pas évidents à saisir, ici surtout liés à l'argot, plus qu'au style littéraire enlevé. Mais honnêtement, tout est compréhensible et si on ne peut pas tout traduire au poil de cul près, l'essentiel est capté. Après, pour ceux qui ont glandé à l'école, ben... tant pis pour vous, hein. On ne pourra pas sauver la terre entière. Vous avez eu votre chance, vous êtes passés à côté, j'y peux rien.

    Bon bref, qu'est-ce qu'il a de beau à nous raconter notre bon Saul Hudson, alias Slash ? des groupies enfilées par milliers dans des tour bus, des autoroutes de coke snifées avec du bourbon pour humecter les muqueuses ? du pognon à n'en plus finir et une vie de patachon ?
    Ben... la drogue ouais. A fond. Il en parle beaucoup. Il a fait que ça, en fait. Et il a retenu que ça, on dirait. Nous y reviendrons plus tard.

    Slash est le fils d'un couple de bobos artistes anglais, un père peintre et une mère créatrice de costumes, qui a suivi David Bowie sur plusieurs tournées. Enfant, Slash a croisé pas mal de stars des 60's, de Bowie au Stones... mais ça ne l'a pas vraiment impressionné, il baignait là dedans, c'étaient les collègues de boulot de maman.
    Le premier véritable amour de Slash, c'est le BMX. Ca et pas trop foutre grand chose à l'école, déjà peu intéressé par la comptabilité et la gestion managementiale, il préfère les serpents et les voler au magasin. Les reptiles, deuxième amour. Le troisième (ou quatrième, je ne sais plus...) amour, c'est la guitare (ou la drogue, enfin ça arrive en même temps). Là, il en perd son latin, il oublie les filles pour se consacrer à cet instrument de musique, qui ne va plus le quitter. Après, ben il rencontre d'autres gars, il va fonder Guns n'Roses avec la clique, dans une suite de concours de circonstances qui semblent couler de source, mais paraissent tellement fous quand on lit ça. Quand soi-même on n'a jamais trouvé vraiment de groupe, jamais croisé les bonnes personnes, on se demande comment pour eux, c'est arrivé si simplement.
    Slash ne nous raconte pas trop les à côté, hormis qu'Axl n'avait pas de toit et dormait chez sa grand-mère et n'a pas été très poli avec elle, que Duff retournait avec sa copine tous les soirs, que Steven se défonçait... et finalement, on arrive à la drogue. Slash est un des pires junkies de l'histoire du rock. Et là, à moitié du bouquin, on se dit : "merde c'est chiant". Ouais, Slash, c'est pas Motley Crue pour qui la défonce a eu un côté too much, over the top, bigger than life, là non, hormis quelques anecdotes, comme passer les douanes sud américaines avec un pochon de poudre oublié dans le blouson, ou les débuts, placé en détention parce que le mec qui était avec lui en bagnole avait une seringue, Slash a commencé à se racler les ongles avec les dents, car il avait du vernis noir et "pas moyen que j'aille en prison comme ça". Eh eh. A part ça, on apprend que la vie de Slash dans les Guns, c'était poser des riffs, casser des trucs, aller dans la salle de bain, se shooter, boire un demi gallon de vodka et s'endormir sur un canapé. Youpi. Paie ta vie de rock star.

    Heureusement, le bouquin reprend un peu d'intérêt quand il essaie de décrocher. Et commence à se rendre compte qu'Axl pète vraiment les plombs et y a plus moyen de le raisonner, et surtout d'encaisser ses conneries. Mais trop tard, le blondinet a déjà tout verrouillé. Il fait virer tout le monde.

    Pour Slash, une période un peu creuse arrive, pourtant durant laquelle il joue, écrit avec des sommités. De Michael Jackson à Lenny Kravitz, en passant par les Stones ou Alice Cooper, il est investi dans plusieurs projets. Ca lui fait plaisir, mais surtout, c'est jouer qui lui plaît. Les stars, il s'en branle. Trop défoncé pour ne pas s'en foutre. Et puis quand il était gamin, il sautait sur les genoux de Mick Jager, hein (heureusement pour lui que ce ne fut pas sur ceux de Gary Glitter !!). Slash finit par retrouver ses potes des Guns pour fonder Velvet Revolver, et retrouve la passion qui l'a animé.

    Bon, c'est bien, mais c'est pas non plus formidable. J'en ressors avec le sentiment que le mec a perdu une bonne partie de sa vie avec la drogue, et qu'il a pas chopé ce qu'il a conquis. Finalement c'est un musicien qui a eu du succès, mais ce n'est pas une personnalité véritablement intéressante. En tout cas, ce n'est pas ce qui ressort de sa bio. Le crack l'a rendu cinglé, à voir des lutins monter sur lui, il a acheté un flingue pour les buter, mais en dehors de ça... un super musicien, c'est sûr. Mais l'âme pleine de folie, c'est Axl. Enfin j'imagine, mais c'est pas Slash en tout cas. Même ses prouesses de rock star, bon il en tait pas mal, mais bon, c'est pas exceptionnel non plus. Une actrice porno par ci, un mannequin par là, mais bon... rien d'incroyable non plus quoi.

    L'essentiel de la bio, du milieu/fin des années 70 jusqu'au milieu des années 90, c'est un marqueur temporel de ce qui arrivait aux rock stars, aux gens qui ont flirté avec le diable appelé Rock. On sent d'ailleurs la différence. Quand l'industrie s'est pétée la gueule. Quand ils ont commencé à ne plus rien vendre. Quand les requins des maisons de disques ont viré leurs employés et groupes par dizaines. L'ère des technocrates est arrivée. Les saladiers de coke ont été rationnalisés par des mecs qui ne pensent qu'en chiffres et en courbes graphiques.

    Quant à Slash, j'ai pas accroché à son Velvet Revolver. La bio se terminant vers 2007, je me rends compte que je ne sais même pas de ce qu'il en est de son groupe. Pour moi, c'est de 1991 à 1993, il est ancré dans cette époque. Ses photos récentes m'ont fait peur. Bigre ! on ne sort pas indemne de toxicomanies additionnées. Je vais me remettre Lies, tiens. Viva 1991 !

    slash before.jpg

    Slash au début des 90's

    slash 2012.jpg

    Slash en 2012

    slash 2020.jpg

    Slash en 2020

  • RIP Jon Lord

    Jon Lord.jpg

    On le savait atteint d'un cancer, et bien il a eu raison de Jon Lord, qui est décédé ce jour.

    71 ans, le gazier, enfin, le clavier.

    Un membre d'un des plus vieux groupes de Hard Rock/Heavy Metal, et après RJ Dio, le cancer de Tony Iommi semble ne pas lui laisser un grand avenir. L'extinction des dinosaures...

    Et pour un Jon Lord qui nous quitte, combien qui restent et continuent de nous faire chier...

     

  • Rose Tattoo - Astra Wally

    Voilà pourquoi je préfère largement Rose Tattoo à AC/DC (Oh ! le crime de lèse majesté suprême ! Ne pas aimer AC/DC !)
    Un leader comme Angry Anderson, rasé de frais et blindé de tatouages, quand il n'est pas le bras droit d'une reine noire post-apocalyptique, qui nous chante l'histoire d'Edouard le Rapide contre le Boucher, ou là, se roule en boule sur Astra Wally... sur fond de rythmique ultra speed...
    De toute manière les gentils garçons ne jouent pas de rock n'roll.

    Thiiiiiiiinnnnnnnnnnkkkkkkk !!!

     

  • Thin Lizzy - Bad Reputation

    thinlizzy_badreputation.jpg

    De Thin Lizzy, je ne connaissais que le mythique "the boys are back in town" (d'ailleurs utilisé dans un sketch de Benny Hill !). Et puis, sur deux ou trois conseils, je m'étais dit qu'il était temps de mieux connaître le groupe. Par quoi commencer ? Aucune idée. A la veille d'une bourse aux disques, je m'étais dit "allez cette année je me prends un Thin Lizzy, on verra bien". De par le fait, je ressortai de la bourse avec le LP Bad Reputation sous le bras.
    Ne connaissant pas trop le style, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, donc pas de grosses attentes en vue, une découverte vierge, première pression.
    Bonne pioche ! A la première écoute, Bad Reputation est un album de Hard Rock assez soft, mais avec de vraies chansons, de vrais refrains à chantonner, et de vraies mélodies de guitare à siffloter. Par rapport à l'aspect Metal, bon, faut avouer c'est soft. Mais d'une certaine manière, c'est une question de son. Si la prod avait été plus incisive, plus "moderne", ça aurait été plus du Heavy Metal que du Hard. Mais faut dire, le chant de Lynott est très chanté, il monte pas dans l'agression, il reste très chaud, et quant à sa basse... Très présente, avec un son incroyable, et une attaque... A s'imaginer un son plus rugueux et distordu, la section rythmique serait plus punk... on ne s'étonnera donc pas que Brian Robertson ait été débauché par Motorhead par la suite...
    Finalement l'aspect soft s'estompe, Thin Lizzy se révèle... Une basse qui tape, un batteur qui s'excite souvent, et quant aux guitares... solos, chorus mélodiques, doublés à deux guitares... la marque de fabrique du groupe ! Un style qui sera repris par Maiden plus tard.
    Rien à jeter dans cet album. Même les titres plus cools comme Dear Lord, voire limite funky comme Dancing in the Moonlight ne dénotent pas. Et que dire de cette fausse balade épico-dramatique That Woman's gonna break your Heart !
    Vraiment, une bonne pioche de ma part (je me tapote l'épaule en signe de satisfaction et d'encouragement). Bad Reputation est un très bon album pour débuter avec Thin Lizzy, et pourtant, il semble rester moins renommé que des Johnny the Fox, Chinatown ou Thunder & Lightning !