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Je suis une légende

Attention. On va parler du film de 1964, avec Vincent Price dans le rôle titre. Avant celà, il me faut parler quand même de comment je suis arrivé à voir ce film. En 2007, sortit "Je suis une légende", deuxième remake du film, avec le prince de Bel Air. J'avais vu quelques images, New York désert, le héros qui se balade seul au milieu de la ville... Impressionnant. Le film l'était beaucoup moins, mais ces images avaient réveillé en moi des souvenirs de la 4ème dimension, ce gardien de banque seul survivant d'une guerre nucléaire, pouvant enfin assouvir sa passion de lire des livres sans qu'on vienne le faire chier, jusqu'à ce que ce couillon trébuche et pète ses lunettes... et également la fabuleuse nouvelle les Ténèbres et l'Aurore de GA England (1Last Man on Earth.jpg912 les gars !) où un couple se réveille après une hibernation, 1000 ans plus tard, seuls au milieu d'un New York où la nature a repris ses droits... Bref, j'avais envie de voir ce film, mais un peu d'attente s'imposait avant que ne sorte le DVD. Entre temps, j'avais trouvé le livre, réédité en poche, parfait... Ma foi, après coup, le film avec Will Smith est assez raté, y a de bons passages, mais les bestioles générées par ordinateur, les lions et les vampires, mouaif... et la fin... Hollywood quoi.

De retour à notre film original, beaucoup plus proche du livre (ouf !). Un virus ravage la Terre, les gens se mettent à mourir, et à revenir... un scientifique fait ce qu'il peut pour trouver un antidote, pour sauver sa femme et sa fille. Bon, il y arrivera pas. Le film se sert de flashback pour faire comprendre au spectateur la progression de la maladie, et la mort de la famille du docteur... Une scène d'ailleurs très intense, où Vincent Price joue la joie pour en finir aux larmes, tout ça en gros plan... (il pensait peut-être aux exactions de Matthew Hopkins pour s'arracher des larmes ? Eh eh, continuum espace-temps ! Witchfinder General n'avait pas encore été tourné !). Une ambiance étouffante, où la nuit devient une angoisse, les morts se relèvent pour hanter le dernier survivant... des morts appelés vampires, le terme usité avant que "mort vivant" ou "zombie" ne prennent le pas... D'ailleurs, Romero a emprunté ses "living dead" directement à ceux de ce "Last Man on Earth" (titre original), leur retirant uniquement la faculté de parler, et aussi leur intelligence... Car ces vampires sont intelligents, ils ne se contentent pas de rôder autour de la maison de Price, ils lui tendent un piège... ils évoluent. Ils créent leur propre société où ce sont eux les hommes. Et notre scientifique, qui les traque pour les exterminer, est une légende... d'où le titre (et ma faculté à vous niquer la fin du film). Un film vraiment recommandable, lent, lourd, désespéré...
Parlons rapidos du remake avec Charlton Heston, le Survivant/Omega Man, des années 70's, les vampires, mutants, enfin bref, les méchants changent d'apparence, on a un peu l'impression de se retrouver dans le Secret de la Planète des Singes, le héros Heston, les vampires en robe à capuche... Le film avec Vincent Price reste le chef d'oeuvre cinématographique issu du livre de Matheson.

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