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The Last Living Slut - Roxana Shirazi

Pendant qu'en France on se pignole à décrire la musique, les profils des publics, leur rapport à la musique, bref toute une merde qui n'a rien à voir avec le rock n'roll, les Anglo-Saxons, qui ont créé le Rock n'Roll, ils se posent pas ces questions. Roxana Shirazi, elle, la sociologie, elle s'en tape. C'est une groupie. Et elle l'assume. Iranienne émigrée en Angleterre, à l'âge de la puberté, après les ayatollas, elle découvre Axl Rose. Et l'orgasme en même temps. Son rêve est de se taper son idole. Et tous ses succédanés. Une fois émancipée, la jolie Perse va faire son trou (perse, trou, groupie, vous comprenez ?) dans les concerts Rock n'Roll et se faire la main (se faire la main ! pas besoin de faire un dessin !) sur les groupes amateurs, pour finir par quasiment atteindre son nirvana, et se taper Matt Sorum et ensuite Dizzy Reed. Une fieffée ordure, celui là...
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Evidemment, la vie d'une groupie peut énerver les gens, surtout ceux qui ne s'en tapent pas. Roxana se justifie en partie de son goût pour le sexe et le rock n'roll, de ce côté pouffiasse aguicheuse, pour qui les vibrations du Rock éveillent des besoins irrépressibles... une enfance un peu à la dure en Iran, une adolescence dans un monde à l'opposé de ses origines, un rêve éveillé, jouir de la vie. Et de la bonne partouze, de la pipe aux roadies pour entrer en backstage, si vous ne saviez pas ce que fait une groupie, là c'est dit. En long en large en travers, en levrette, en missionnaire, et pendant 5 heures (Matt Sorum, depuis qu'il a arrêté les excès et s'est mis au jogging, il assure !). Le drame de sa vie de groupie, tomber enceinte d'une star du rock, qui n'en a rien à foutre et l'enjoint durement à se faire avorter, pour la dégager ensuite...
Entre l'anecdote people et cul, le journal intime et le travail de journaliste (son métier il semblerait), voilà un bouquin qui respire la culotte et le rock n'roll à plein nez ! Et y a même un cahier photo issu des archives de Roxana, pour prouver que c'est pas du pipeau (du pipeau !! hein ! hein !).
Pas encore édité en France, je me suis procuré l'édition US, et comme souvent, cette édition a une mise en page des plus soignées, on est loin du texte au kilomètre de certains éditeurs français. Tsk tsk.

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