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  • Harry Dickson - en bandes dessinées

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    Au hasard d'une puce récente dite "collections" où les collections s'arrêtent souvent aux pièces de monnaie et aux cartes postales, je vois un bac à bédé, et m'y dirige, plus par acquis de conscience que par espoir, me dis-je "des fois que je trouve un Biggles ou un Harry Dickson..."
    By jove ! ce n'est pas un mais bien trois tomes de Harry Dickson que j'y déniche, et paie au vendeur, sans lui faire remarquer qu'il me rend un peu plus que la monnaie, eh eh. Voilà mon entrée remboursée !

    Harry Dickson, la bande dessinée, pas celle des années 80, mais celle de Nolane et Roman, initiée en 1992. Nolane a consacré un blog à propos de cette série : http://harrydicksonnolaneroman.blogspot.fr/

    Nous avons donc des histoires inédites du détective de l'occulte, la série des années 80 étant une adaptation de diverses histoires existantes. Issues du cerveau malade de Richard Nolane, elles fleurent bon la continuation de l'oeuvre de Jean Ray, mais avec quelques apports issus de cette fabuleuse culture pulp que Nolane maîtrise sur le bout des ongles. Ajout complet du fantastique, apparition de personnages secondaires clin d'oeil (aussi bien dans le scénario que dans le dessin, on reconnaîtra Blaker et Mortimer ici et là...), l'amateur est en terrain conquis. L'apparition d'un nouveau personnage qui deviendra récurrent, sous la forme d'une journaliste, Tania Symons n'apparaît même pas comme une hérésie face au matériau d'origine.

    J'ai eu la chance de tomber sur les tomes 1, 2 et 4, ce qui permet de constater une progression dans le projet. Autant le dire, le premier tome n'est pas franchement réussi. Le dessin est assez... enfin il est pas terrible. Ca se cherche dans les premières pages, le style n'est pas encore défini. Ce qui est un peu gênant, c'est l'anatomie. En effet, des fois c'est vraiment pas bon, et le dessinateur a l'air d'en chier un peu avec le corps féminin...

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    Quelques problèmes anatomiques...

    Heureusement, le dessin s'améliore largement par la suite. Les décors seront plus précis, que ce soient des bâtiments, ou des intérieurs, et ce sera plus fouillé, plus détaillé. Il faudra y rechercher les clins d'oeil, références et autres !

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    c'est mieux ! Ia Pazuzu ! pendant qu'on y est...

    Le premier tome, "l'île des possédés" est le moins intéressant, par son graphisme bâclé, et par l'histoire dont le dénouement est un peu éculé, même pour l'amateur de pulps.
    Des défauts qui s'estompent dès le deuxième tome.

    Ces premiers tomes ont été réédités plusieurs fois, et sont trouvables assez facilement. Les premières éditions ont des couvertures vintage largement moins réussies qu'une future édition, où l'aspect vintage rend de bien meilleure manière.
    Harry Dickson de Nolane et Roman, treize tomes jusqu'à présent. Il ne reste qu'à s'armer de courage et de chance pour trouver les dix autres tomes !

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    Après une bonne chasse, un peu de repos, car les puces, c'est épuisant !

  • The Lords of Salem

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    The Lords of Salem, le nouveau film de Rob Zombie, après Halloween 2 que je n'ai pas vu... le premier, enfin le remake n'était pas super folichon. Réussi visuellement et dans les looks, mais à part ça... j'avoue que je ne suis pas un inconditionnel d'Halloween aussi.

    Mais voici le nouveau Rob Zombie. Un film sur les sorcières de Salem ! Et aussi un hommage au cinéma fantastique des années 70, car si vous vous attendez à une frénésie explosive, c'est râpé ! Si vous vous attendez à des sursauts de peur des derniers trucs en date style Paranormal Activity, c'est râpé aussi !
    Non, ici le fantastique s'installe, laisse le temps à l'ambiance de devenir glacée et satanique. Hommage au ciné fantastique des années 70 car, d'un avis totalement personnel - il y aura toujours des gens qui me démentiront, preuves à l'appui d'une connaissance monsieur cyclopédique - d'un avis totalement personnel, je vois dans ce film un énorme hommage aux films de Carpenter, Argento, Friedkin, Donner pour Damien la Malédiction et allez, même Kubrick (les plans de couloir qui rappellent Shining et le palais qui renvoie à Eyes Wide Shut).

    Un rapide résumé du film : Heidi Laroc est une DJ radio, faisant partie d'un trio de présentateurs qui font zouquer les nuits de la ville de Salem. Elle reçoit un disque vinyl dans un coffret bois qui contient une musique satanique, propre à réveiller la nature de sorcières de quelques habitantes... Héritière d'une malédiction datant de 1690, elle va être le centre d'attention des sorcières... et de Satan.

    Rob Zombie filme sa femme Sheri Moon Zombie, comme héroïne du film. Il aurait tort de se priver, car même sous des dreadlocks, elle reste bien choucarde. Il prend le temps de la filmer, sous toutes les coutures. Le film n'étant pas un montage clip video hyper rapide, mais basé sur l'ambiance, c'est parfait. Dans les seconds rôles, il rassemble aussi plusieurs acteurs plus ou moins cultes du ciné fantastique des 30 à 40 dernières années. Il faut pouvoir reconnaître les acteurs, 30 ans plus tard, parfois. Et encore plus, arriver à retrouver les acteurs (Michael Berryman, je l'ai cherché un moment, faut pas s'endormir !).
    Le film en lui-même ne donne pas beaucoup de repères visuels de temps. Il se situe actuellement, mais hormis les personnages principaux du film, et les secondaires, on ne voit pas de figurants, les rues sont vides, peu d'éléments de modernité également. Ca colle assez bien avec l'ambiance fin 70's des films de prédilection du réalisateur.

    J'ai pu lire quelques critiques, assez négatives, comme le laisse supposer le four que le film a fait au box-office. Le film serait mou, long, chiant. Eh bien je ne trouve pas. Lent, oui. Chiant, non. Je trouve même ce film excellent. Il ne cède pas aux codes actuels, il prend son temps, et en plus, techniquement, il est réussi. C'est bien filmé, le montage est bon, belles images, parfois très posées, très symboliques, et Rob Zombie oblige, les décors et costumes, les looks sont étudiés, tout est cool. L'autre élément important chez Rob Zombie, le son, la musique. Faut que je me chope la bande originale, tiens. Hormis les morceaux de culture rock, le thème de la musique satanique est réussi. Quelques notes qui font un bel effet.
    Ca ne m'étonnerait pas qu'un groupe reprenne cette mélodie... Le film est d'ailleurs une source quasi inépuisable de phrases à sampler pour diverses intros pour des disques de Black Metal.
    Puisqu'on parle Black Metal... Rob Zombie semble régler ses comptes avec le style avec un personnage, mélange de Shagrath de Dimmu Borgir et de Glenn Benton de Deicide, Européen germanique au discours halluciné, avec croix inversée gravée au fer rouge sur le front, et qui passe pour un gros crétin. Même le pseudo groupe est à chier. Prends ça, Norvège ! et ta cohorte de pseudos satanistes. Même dans un film fantastique sur une malédiction de sorcières, ça fait bouffonnerie.

    Ne vous fiez pas au montage de la bande annonce, surtout à ces artifices sonores de bande annonce, qui font sursauter, sonorisent le poignardage et la frénésie de battements de coeur... Le film est beaucoup plus subtil que ça !!!

  • RIP Jeff Hanneman

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    31/01/1964 - 02/05/2013

     

    Encore un qui est parti... Fortement diminué par une morsure d'araignée (la nécrose lui avait bouffé une partie de la chair du bras, la cicatrice était impressionnante !), c'est finalement le foie qui l'aura lâché.

    On retiendra ses riffs de fous, ses batailles de soli avec Kerry King. Le meilleur de Slayer, le passé, évidemment, Show No Mercy, Hell Awaits, Reign in Blood, Seasons in the Abyss... 
    Un des parrains du Thrash, sans conteste, combien de guitaristes se sont formés aux doux sons distordus signés Hanneman...

    Crypts of Eternity !

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