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Ronal le Barbare

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Dans le monde barbare, les hommes étaient tenus enchaînés par le démon Zaal, opprimés, esclaves des forces du mal. Apparut Kron, porteur de l'épée de Dieu, qui mis à bas le démon.
Cette victoire fut sa dernière, car mortellement blessé, le héros s'écroula, son sang se répandant pendant  7 jours et 7 nuits. Les hommes qui burent son sang virent leurs muscles se gonfler, et leur force décupler.

Le monde débarrassé du mal, les descendants de ces barbares vivent d'aventures et de batailles, et festoient dans leur village. Amoureux de leur corps, tatoués, piercingués, épilés de frais... Tous, sauf un, Ronal, descendant de celui qui n'a pu avoir qu'une goutte du sang de Kron.
Ronal est chétif, faible physiquement, et peureux comme c'est pas permis. Risée de ses congénères, il sera par miracle le seul à ne pas succomber à l'attaque de Volcazar, qui a bien l'intention de faire revivre les forces du mal...
Dans sa quête pour sauver ses amis et défaire son ennemi, Ronal rencontrera des compagnons qui l'aideront, chacun à leur manière : un barde, une guerrière valkyrie et un elfe.

Ronal the Barbarian est un film d'animation danois. Proche visuellement des Indestructibles mélangé à Shrek, ce n'est pourtant pas le même public qui est visé. C'est pas vraiment un spectacle pour les gosses. Non, le héros ne pète pas, ni ses sidekicks. Faut dire, le barde est un espèce de fan de Metal avant l'heure qui ne cherche qu'à tirer des gonzesses, et l'elfe Elric (!!!!!) est plus intéressé par les hommes. Là on se rapproche plus de Legolas que d'Elric, notamment dans le costume.
Un film d'animation résolument pour adultes et ados, les allusions sexuelles sont assez nombreuses... comme quand la reine des amazones qui ressemble à Brigitte Nielsen se jette sur le barde... C'est même Brigitte Nielsen qui double la reine dans le métrage original. Parlons des acteurs qui doublent, car on y trouve Sven-Ole Thorsen (le vieux pote culturiste de Schwarzy, qu'on retrouve dans quasi tous ses films des 80's et 90's, Sven-Ole, aka Thorgrim de Conan, un méchant dans Conan le Destructeur, un garde dans Kalidor, un homme de main dans le Contrat, le Russe qui exécute un mercenaire d'une balle dans la tête dans Predator, le chef de la sécurité qui a arrêté les stéroïdes dans Running Man, un méchant russe dans Double Détente, un homme de main dans Jumeaux, toujours un méchant dans Last Action Hero (en même temps y a toujours un méchant dans le placard), un autre méchant dans l'Effaceur, et encore un méchant dans la Fin des Temps. Je passe sur les autres films genre Gladiateur, on le voit dans plein de films... faudrait faire un site rien que pour ça. Dans la version anglaise, c'est Dee Snider de Twisted Sister qui donne sa voix au bad guy ! Passons sur la version française où le héros est doublé par un éphémère du moment, un humoriste pour pisseuses, qui a de la famille dans le métier. Enfin bref.

On se marre bien dans ce film d'animation, en pleine heroic-fantasy, s'inspirant du mythe des barbares (assez dévoyé d'ailleurs, mais les barbares ont très mauvaise presse depuis longtemps, depuis le premier Conan je dirais, mais on peut remonter aux Romains à ce sujet là), et reprenant des éléments, parodiés, du Seigneur des Anneaux. Le démon de feu, les statues géantes qui somment le voyageur de ne pas continuer plus loin, la tenue de l'elfe...
Comme dit plus haut, les allusions sexuelles sont elles aussi assez humoristiques, les barbares font un peu "homo-erotic" avec leurs muscles, et leurs sacs à couilles, et autres strings, portés fièrement... On a droit à une scène très marrante où le héros s'enduit d'une lotion d'invisibilité mais oublie le paquet, et l'on suit un moule burne se déplacer, s'érafler et laisser dépasser une burne... pas vraiment pour les gosses, non. A côté de ça, pas de nudité féminine imprude, on n'égale pas le Beowulf de Zemeckis.

Certainement un échec au cinéma, mais un vrai petit plaisir à regarder. Et remercions le grand Kron que ce soit un film danois, et pas un film issu d'Hollywood, qui aurait sabordé le résultat avec son cahier des charges à la con, le genre qui détruit de réels talents de réalisateurs ou d'acteurs européens qui font l'erreur d'accepter les gros chèques... un produit Hollywood aurait eu son lot de : gamin héros ou copain du héros, mais qui met tout le monde en danger, pet ou rot destiné à provoquer l'hilarité des enfants, morve, minorité ethnique, placement produits Apple ou Coca-Cola, messages de suprémacie et d'attaque prochaine à peine déguisée pour foutre la branlée aux sous-hommes du Moyen-Orient, etc etc.

Et le générique final est véritablement excellent, il ravira tous les fans de Manowar (et de Queen).

Ronal the Barbarian !

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