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  • Slash

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    Slash ! Les Guns n'Roses ! Mon entrée dans le merveilleux monde du Rock Sauvage, Lourd, Puissant, la meilleure musique au monde, quoi. Slash sur les photos dans les Hard Rock Mag de l'époque, cet espèce de mec nonchalant dont on voyait jamais vraiment la tronche... qui te posait des solos énormes quand ce n'était pas des riffs bien graisseux... aidé par un Steven Adler à fond à fond, et un Duff avec une basse bien chargée elle aussi...

    Un copain a lu la bio et me l'a synthétisée en ces quelques mots (repris du bouquin en fait) : Slash raconte qu'il était dans sa piaule avec Izzy et ils se tapaient une nana. Izzy se retire avant d'exploser, mais trop tard ! La précieuse semence gicle sur la cuisse de Slash. Dégoûté, le mec se dit "il faut qu'on trouve un endroit plus grand".
    Autant vous dire que j'ai été conquis rien qu'avec ça.

    Alors bien sûr, j'ai choisi la version originale en anglais, pour les raisons évidentes de qualité de papier, de reproduction des photos, d'un texte qui n'est pas traduit avec les pieds, et d'un prix tout à fait correct. Ca fait pas marcher le commerce local, mais, eh ! c'est pas parce qu'il y a un monopole qu'on doit accepter la médiocrité, hein !
    L'ennuyant, l'emmerdeux, avec les versions originales, ce sont quand même les termes typiquement ricains, parfois pas évidents à saisir, ici surtout liés à l'argot, plus qu'au style littéraire enlevé. Mais honnêtement, tout est compréhensible et si on ne peut pas tout traduire au poil de cul près, l'essentiel est capté. Après, pour ceux qui ont glandé à l'école, ben... tant pis pour vous, hein. On ne pourra pas sauver la terre entière. Vous avez eu votre chance, vous êtes passés à côté, j'y peux rien.

    Bon bref, qu'est-ce qu'il a de beau à nous raconter notre bon Saul Hudson, alias Slash ? des groupies enfilées par milliers dans des tour bus, des autoroutes de coke snifées avec du bourbon pour humecter les muqueuses ? du pognon à n'en plus finir et une vie de patachon ?
    Ben... la drogue ouais. A fond. Il en parle beaucoup. Il a fait que ça, en fait. Et il a retenu que ça, on dirait. Nous y reviendrons plus tard.

    Slash est le fils d'un couple de bobos artistes anglais, un père peintre et une mère créatrice de costumes, qui a suivi David Bowie sur plusieurs tournées. Enfant, Slash a croisé pas mal de stars des 60's, de Bowie au Stones... mais ça ne l'a pas vraiment impressionné, il baignait là dedans, c'étaient les collègues de boulot de maman.
    Le premier véritable amour de Slash, c'est le BMX. Ca et pas trop foutre grand chose à l'école, déjà peu intéressé par la comptabilité et la gestion managementiale, il préfère les serpents et les voler au magasin. Les reptiles, deuxième amour. Le troisième (ou quatrième, je ne sais plus...) amour, c'est la guitare (ou la drogue, enfin ça arrive en même temps). Là, il en perd son latin, il oublie les filles pour se consacrer à cet instrument de musique, qui ne va plus le quitter. Après, ben il rencontre d'autres gars, il va fonder Guns n'Roses avec la clique, dans une suite de concours de circonstances qui semblent couler de source, mais paraissent tellement fous quand on lit ça. Quand soi-même on n'a jamais trouvé vraiment de groupe, jamais croisé les bonnes personnes, on se demande comment pour eux, c'est arrivé si simplement.
    Slash ne nous raconte pas trop les à côté, hormis qu'Axl n'avait pas de toit et dormait chez sa grand-mère et n'a pas été très poli avec elle, que Duff retournait avec sa copine tous les soirs, que Steven se défonçait... et finalement, on arrive à la drogue. Slash est un des pires junkies de l'histoire du rock. Et là, à moitié du bouquin, on se dit : "merde c'est chiant". Ouais, Slash, c'est pas Motley Crue pour qui la défonce a eu un côté too much, over the top, bigger than life, là non, hormis quelques anecdotes, comme passer les douanes sud américaines avec un pochon de poudre oublié dans le blouson, ou les débuts, placé en détention parce que le mec qui était avec lui en bagnole avait une seringue, Slash a commencé à se racler les ongles avec les dents, car il avait du vernis noir et "pas moyen que j'aille en prison comme ça". Eh eh. A part ça, on apprend que la vie de Slash dans les Guns, c'était poser des riffs, casser des trucs, aller dans la salle de bain, se shooter, boire un demi gallon de vodka et s'endormir sur un canapé. Youpi. Paie ta vie de rock star.

    Heureusement, le bouquin reprend un peu d'intérêt quand il essaie de décrocher. Et commence à se rendre compte qu'Axl pète vraiment les plombs et y a plus moyen de le raisonner, et surtout d'encaisser ses conneries. Mais trop tard, le blondinet a déjà tout verrouillé. Il fait virer tout le monde.

    Pour Slash, une période un peu creuse arrive, pourtant durant laquelle il joue, écrit avec des sommités. De Michael Jackson à Lenny Kravitz, en passant par les Stones ou Alice Cooper, il est investi dans plusieurs projets. Ca lui fait plaisir, mais surtout, c'est jouer qui lui plaît. Les stars, il s'en branle. Trop défoncé pour ne pas s'en foutre. Et puis quand il était gamin, il sautait sur les genoux de Mick Jager, hein (heureusement pour lui que ce ne fut pas sur ceux de Gary Glitter !!). Slash finit par retrouver ses potes des Guns pour fonder Velvet Revolver, et retrouve la passion qui l'a animé.

    Bon, c'est bien, mais c'est pas non plus formidable. J'en ressors avec le sentiment que le mec a perdu une bonne partie de sa vie avec la drogue, et qu'il a pas chopé ce qu'il a conquis. Finalement c'est un musicien qui a eu du succès, mais ce n'est pas une personnalité véritablement intéressante. En tout cas, ce n'est pas ce qui ressort de sa bio. Le crack l'a rendu cinglé, à voir des lutins monter sur lui, il a acheté un flingue pour les buter, mais en dehors de ça... un super musicien, c'est sûr. Mais l'âme pleine de folie, c'est Axl. Enfin j'imagine, mais c'est pas Slash en tout cas. Même ses prouesses de rock star, bon il en tait pas mal, mais bon, c'est pas exceptionnel non plus. Une actrice porno par ci, un mannequin par là, mais bon... rien d'incroyable non plus quoi.

    L'essentiel de la bio, du milieu/fin des années 70 jusqu'au milieu des années 90, c'est un marqueur temporel de ce qui arrivait aux rock stars, aux gens qui ont flirté avec le diable appelé Rock. On sent d'ailleurs la différence. Quand l'industrie s'est pétée la gueule. Quand ils ont commencé à ne plus rien vendre. Quand les requins des maisons de disques ont viré leurs employés et groupes par dizaines. L'ère des technocrates est arrivée. Les saladiers de coke ont été rationnalisés par des mecs qui ne pensent qu'en chiffres et en courbes graphiques.

    Quant à Slash, j'ai pas accroché à son Velvet Revolver. La bio se terminant vers 2007, je me rends compte que je ne sais même pas de ce qu'il en est de son groupe. Pour moi, c'est de 1991 à 1993, il est ancré dans cette époque. Ses photos récentes m'ont fait peur. Bigre ! on ne sort pas indemne de toxicomanies additionnées. Je vais me remettre Lies, tiens. Viva 1991 !

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    Slash au début des 90's

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    Slash en 2012

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    Slash en 2020

  • John dies at the End

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    Eh bien, je finissais par croire qu'il n'y avait plus de nouveaux films, mais que des remakes, ou des "sequels", genre Fast & Furious 5. Qui est bien rigolo, faut l'avouer, éloigné du trip jacky tuning du premier, et limite réalisé par Michael Bay.

    Je digresse d'entrée de jeu. Non, ici on parle du dernier film de Don Coscarelli, John dies at the End, titre, je vous l'annonce tout de suite, trompeur. Je spoile un brin, mais promis, j'en ferai pas plus parce que c'est dur de ne pas dévoiler le truc.
    Le truc, oui, ce film est un truc. Un bidule complètement cinglé, qui marche pas droit, mais qui au final est excellent. On passe de narration flash back à narration au présent, retour flash back mais qui n'a pas de rapport avec le premier flash back... Un peu bordélique, mais surtout, il faudrait ne rien avoir lu sur ce film pour mieux l'apprécier.

    Evidemment, si vous lisez ces lignes sans l'avoir vu au préalable, soit vous vous moquez de ma recommandation, soit vous mettez la Crypte en favori pour y revenir après avoir vu le film.

    Pour faire simple, ce film, c'est une espèce de Supernatural (la série) réécrit par William S. Burroughs. Du surnaturel dopé aux champignons hallucinogènes. Y a pas de machine à écrire qui se transforme en anus qui parle comme dans le Festin Nu, mais on est pas loin. Une poignée de porte qui se transforme en bite...
    John, qui n'est pas le héros principal, et son pote Dave, qui est le héros principal, prennent de la sauce Soja. En intraveineuse. Dur de tremper les sushi là dedans, mais en fait c'est le nom d'une drogue... vivante. Un peu comme si la merde noire de Prometheus rentrait dans une seringue, quoi. Sous les effets de la drogue, un autre monde s'ouvre. Plusieurs, même. On serait pas surpris d'arriver dans les Hautes Terres du Rêve de Sadoul, ou les terres désolées de Phantasm.
    Un combat contre les forces du mal qui rappellerait presque Buffy contre les vampires.

    C'est dire si Coscarelli s'en donne à coeur joie de nous balancer ce n'importe quoi gore, toujours à la limite de la comédie, et du film fantastique. Mais avouons qu'avec les espèces de Beavis et Butthead comme héros, c'est souvent amusant. La scène du hot dog téléphone est excellente. Ou celle du chien qui conduit la voiture...
    Un film un poil atypique, et souvent fauché. Beaucoup de scènes hors champ, pour alléger le budget, ou des effets numériques souvent dignes d'une série télé. Avec Coscarelli, on est habitué à l'économie de moyens. Bubba Ho-Tep se passe en majeure partie dans une chambre d'hospice, hein.
    Au niveau des acteurs, deux inconnus, mais des seconds rôles plus croustillants... Paul Giametti vu dans 50 000 films, Clancy Brown (le Kurgan !!), Doug Jones (le poisson bleu de Hellboy ! sans maquillage il ressemble à Sheldon Cooper !) et même le thanatopracteur de Phantasm dans un passage proprement excellent.

    Mais je ne veux pas gâcher votre plaisir, je n'en dirai pas plus !

  • Red Dawn

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    Devinez quoi ? Encore un remake !

    Et là c'est du lourd. L'Aube Rouge cristallisait les peurs des Ricains sous l'époque Reagan de la pire engeance qui ait existé au monde : les cocos. Les voir débarquer en pleine cambrousse, voilà ce qui les faisait flipper, une peur bien alimentée par la propagande d'Etat, faut l'avouer.
    Depuis, on avait eu droit à Invasion USA, avec Chuck Norris. L'aspect tragique du film de John Milius en prenait un coup, parce qu'au final, si les rouges attaquent les USA, un super héros est là pour les buter, et plus une bande de gamins qui doivent faire du camping dans les bois. Les consommateurs de KFC ont soufflé un bon coup avant de rattaquer un pilon de poulet dans le bucket géant.

    Le film de Milius, avec la musique de Poledouris, rappelait par moments le grand Conan. La prédominance de la nature, et des scènes de chevauchées rappelaient la patte du réalisateur, à son apogée dans Conan (oui j'adore ce film, c'est un grand film, pas un grand Conan, mais un grand film d'heroic fantasy !).

    Ca, c'était en 1984. Les Russes avaient le couteau entre les dents, et les sud Américains avaient les grenades dégoupillées, le chemin vers les USA était largement plus court et c'est pas trois Rangers au Texas qui les auraient arrêtés (alors qu'un ou deux porte avions et destroyers, pour peu que Steven Seagal y fasse la cuisine auraient pu arrêter une avancée russe, hein, évidemment). Mais en 2013 ? Enfin... le film a été initié en 2008, et serait sorti aux USA en 2011, après pas mal de retards, la boite de prod qui a plus de ronds, et un projet qui est un peu casse-gueule. C'est sûr, quand on voit qui sont les méchants du film...

    Les méchants ? Ben Red Dawn, ça reste l'Aube Rouge (et pas verte, les musulmans leur ont mis assez profond pourtant), mais les Russes, depuis la chute du mur, ils sont pas super expansionnistes (l'ont-ils d'ailleurs jamais été ? Aller jusqu'aux USA, allons...). Restent... les Chinois ! Et ouais, de bons communistes en paix avec le fait de gagner pleiiiiiin, mais alors pleeeeeeiiiiiiinnnnn de blé, mais une armée énorme, prête à conquérir le monde... géopolitiquement ça se tient, enfin, leur combat il est surtout sur le pétrole et les ressources énergétiques, et s'ils se bastonnent, ce sera contre les Indiens qui sont bien nombreux aussi et de plus en plus riches. Alors aller conquérir les USA... ils feraient quoi les petits Chinois dans leurs usines s'il n'y avait plus de gros Ricains consuméristes hein ? Vos achats sont nos emplois, sans déconner. Enfin les scénaristes yankees, ils pensent pas si loin. Encore en plus, les Chinois, ce sont aussi des clients des Américains, au niveau films... alors s'ils venaient à boycotter Hollywood, ça ferait du manque à gagner. Raison pour laquelle les producteurs auraient changé le scénario en post-prod pour changer deux mots dans le film et quelques stock-shots, pour que l'ennemi soit : nord-coréen !!! Pratique, non ? Mais vous inquiétez pas, les Russkofs sont pas loin, avec leurs têtes d'égorgeurs.

    Voilà un petit préambule pour ce film dont on ne vous parlera pas à la télé en France. La bande annonce VF en bas de cette chronique est canadienne. La sortie française n'est pas prévue si j'ai bien compris. En cette époque de mariage gay et de business juteux de mères porteuses, la virilité n'est pas de mise dans le pays de Jean Marais !
    Pourtant, de la virilité, y en a plein dans Red Dawn. En fait le film sépare les Américains en deux catégories : les virils, qui résistent, et les fiottes, qui se planquent, voire collaborent.

    Si en 1984 le seul noir du film (un prof) se faisait buter dans les cinq premières minutes, ici, le maire est noir. Et contrairement au flic blanc qui se sacrifiera pour enjoindre ses fils à libérer le pays, ce sale démocrate, cette espèce de figure d'Obama va lâchement survivre pour collaborer avec l'ennemi, mollement, mais il reste un putain de traître. Comme tous les démocrates (alors les démocrates noirs, je vous laisse deviner !).
    Les vrais héros, ils combattent. Guidés par un grand frère qui vient des Marines, que si on oublie à un moment, on se souvient de ce qu'il est parce qu'il a un gros tatouage USMC sur l'avant-bras, les ados élevés dans la douceur de vivre, ils vont buter des cerfs dans la forêt et boire leur sang, et si dans le monde de tous les jours ils sont un peu nuls (surtout au football américain), ils vont se révéler de vrais soldats fiers de se battre pour leur terre, leur pays. Contre ces sales rouges. Ou jaunes, vu que ce sont des Coréens-Chinois, enfin bref.

    Les codes du ciné en 2013 ont changé. L'apprentissage du tir au fusil de chasse est rapide, il emmène directement à la maîtrise du fusil mitrailleur et à l'attaque commando face à l'ennemi. Et le lance-roquettes, les doigts dans le pif, même des gonzesses savent s'en servir. C'est dire. Quant aux ennemis de la nation, les collaborateurs, des Américains communistes, sale race. "C'était inévitable" comme dit le héros. Ca les empêchera pas de se faire descendre commes les envahisseurs.

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    Ils sauvent l'Amérique, avec deux filles dans le groupe. Des Femen, certainement.

    Le film de 1984 suintait le changement un changement dans la vie de ces ados, une étape difficile, pour finalement un mode de vie qui collait encore à l'Amérique sauvage, celle des pionniers, qui avaient un flingue pour se défendre, là on sent le côté super héros, et que rien n'arrête. Même pas des Spetnatz. Faut dire que le héros, c'est Thor... et même le Marine vieux briscard machin, c'est un Watchmen. En 1984 on avait un danseur et un drogué, Patrick Swayze et Charlie Sheen. Là on a des super héros.

    Remake un peu inutile du point de vue géopolitique, mais qui rentre dans cette mode actuelle du survivalisme. The Walking Dead, les ennemis ce sont des zombies. Lost, on est perdu dans la jongle d'une île. Tout ça sans électricité. Mais dans ce remake, ils s'en accomodent vite. Trop vite d'ailleurs. Et parfois, ça colle pas. Ils passent de leur montagne (où ils circulent en bagnole aisément - helloooo les mecs, les hélicoptères, vous vous en souciez pas avec une voiture bleue en plus ??) à la ville sans soucis.
    C'est bourré de choses comme ça qui ne tiennent pas, mais au final, on se laisse porter par ces mecs qui défendent leur pays des sales envahisseurs rouges.

    Les Américains doivent être rassurés. Dans leur pays, si ça merde, des mecs courageux, des super héros vont libérer le pays. Le bucket de pilons est fini, il faut songer à retourner au KFC pour prendre un soda.
    En France, imaginons un film comme ça. Des jeunes se battent contre des envahisseurs pour libérer la France... faut que les envahisseurs aient des casques à pointe et parlent allemand, parce que sinon...

  • Les monstres sous la surface

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    Monstre marin ? Pénis géant ? Alien conquérant ? Photoshoot de la dernière production Z genre Anacondactyl ?

    "Un Américain a péché un véritable monstre marin dans une rivière du New Jersey. Une énorme sangsue ressemblant à un alien et possédant des rangées de dents acérées. Il a posté une photo sur internet de la créature qu'il a tué à l'aide d'un arc et de flèches qui a fait le buzz sur internet avec plus d'un millions de vues.

    Doug Cutler a pêché il y a deux étés de cela une sorte de monstre marin dans la Raritan River dans le New Jersey. Heureusement armé d'un arc et de flèches, il a abattu une créature tout droit sortie d'un film d'horreur. A l'apparence d' une sangsue géante avec des dents d'alien, ce parasite donne des frissons quand on sait qu'il ne vit que dans l'eau douce. Doug a posté la semaine dernière une photo de sa prise sur Reddit. Le cliché de Doug Cutler mis en ligne a été vu plus d'un million de fois.

    Une lamproie de mer géante

    Mais qu'est-ce que ça peut bien être? Selon le Outdoor Magazine, il s'agit probablement d'une lamproie de mer, un type de parasite qu'on trouve régulièrement dans les régions bordant l'Atlantique nord. La lamproie utilise ses horribles dents pour attraper ses proies (poissons ou nageurs innocents) avant de leur injecter des liquides digestifs qui les paralysent puis les tuent. Seulement une proie sur sept réchappe à une attaque de la créature aquatique, ce qui n'a rien de rassurant. Les lamproies deviennent apparemment de plus en plus courants dans des zones d'eau douce, comme les Grands Lacs et les rivières comme il y en a beaucoup dans le New Jersey.

    Parasite ou véritable monstre marin ?

    Cependant, les experts ne sont pas entièrement certains qu'il s'agisse d'une lamproie de mer. "La photo ne permet pas de compter le nombre d'ouvertures de branchie (sept par côté pour des lamproies de mer), mais basé sur la taille seule, ceci semble vraiment être une lamproie de mer," a affirmé le porte-parole du Département de New York de la Conservation Environnementale à Outdoor Magazine. Certains signes montrent qu'il s'agit d'un réel monstre marin et non pas un parasite fluvial plus monstrueux qu'à l'ordinaire. Ceci est juste une des raisons pour lesquelles vous ne devriez jamais nager ou patauger dans l'eau obscure du New Jersey. "

    Source : http://www.gentside.com/insolite/un-terrifiant-monstre-marin-a-ete-peche-dans-une-riviere-du-new-jersey_art48716.html