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  • Iron Sky... bientôt !!!

    Ca y est, Iron Sky a pu être terminé, et il sera officiellement présenté à Berlin le 11 février.
    Ca a fini à Berlin, ça recommencera là ! Les Nazis reviennent, et ils ne sont pas contents !


    Espérons que le film soit bon ! Enfin s'il est présenté à Berlin, on se doute qu'à la fin, les Nazis ne vont pas gagner et nous sauver du système bancaire international...

    Sur le même thème, signalons la préparation du film "Nazis at the center of the earth", des nazis vivent au centre de la Terre creuse et préparent leur retour, par un passage en Antarctique... La boîte qui produit ça promet plus un résultat façon le Lac des Morts Vivants de Rollin, mais bon... on croise les doigts. En tout cas les légendes nazies intéressent le cinéma, plutôt cool !!! A quand un film où Adolf Hitler se réveillera de sa forteresse de glace en Patagonie ?

  • Thin Lizzy - Bad Reputation

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    De Thin Lizzy, je ne connaissais que le mythique "the boys are back in town" (d'ailleurs utilisé dans un sketch de Benny Hill !). Et puis, sur deux ou trois conseils, je m'étais dit qu'il était temps de mieux connaître le groupe. Par quoi commencer ? Aucune idée. A la veille d'une bourse aux disques, je m'étais dit "allez cette année je me prends un Thin Lizzy, on verra bien". De par le fait, je ressortai de la bourse avec le LP Bad Reputation sous le bras.
    Ne connaissant pas trop le style, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, donc pas de grosses attentes en vue, une découverte vierge, première pression.
    Bonne pioche ! A la première écoute, Bad Reputation est un album de Hard Rock assez soft, mais avec de vraies chansons, de vrais refrains à chantonner, et de vraies mélodies de guitare à siffloter. Par rapport à l'aspect Metal, bon, faut avouer c'est soft. Mais d'une certaine manière, c'est une question de son. Si la prod avait été plus incisive, plus "moderne", ça aurait été plus du Heavy Metal que du Hard. Mais faut dire, le chant de Lynott est très chanté, il monte pas dans l'agression, il reste très chaud, et quant à sa basse... Très présente, avec un son incroyable, et une attaque... A s'imaginer un son plus rugueux et distordu, la section rythmique serait plus punk... on ne s'étonnera donc pas que Brian Robertson ait été débauché par Motorhead par la suite...
    Finalement l'aspect soft s'estompe, Thin Lizzy se révèle... Une basse qui tape, un batteur qui s'excite souvent, et quant aux guitares... solos, chorus mélodiques, doublés à deux guitares... la marque de fabrique du groupe ! Un style qui sera repris par Maiden plus tard.
    Rien à jeter dans cet album. Même les titres plus cools comme Dear Lord, voire limite funky comme Dancing in the Moonlight ne dénotent pas. Et que dire de cette fausse balade épico-dramatique That Woman's gonna break your Heart !
    Vraiment, une bonne pioche de ma part (je me tapote l'épaule en signe de satisfaction et d'encouragement). Bad Reputation est un très bon album pour débuter avec Thin Lizzy, et pourtant, il semble rester moins renommé que des Johnny the Fox, Chinatown ou Thunder & Lightning !


  • Le Monde (presque) perdu

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    Un paléontologue un peu farfelu se prend une déculottée sur un plateau télévisé, et finit  totalement décrédibilisé pour finir prof de sciences à des gamins... jusqu'à ce qu'une jolie chercheuse vienne le trouver, car elle croit en sa théorie après avoir découvert un fossile... de zippo. Ils se rendent sur les lieux de la découverte, en plein désert, à proximité d'une attraction à la con, tenue par un redneck du coin... Avec son système à la con, le paléontologue va créer une déchirure de l'espace temps, et nos scientifiques, ainsi que l'employé de l'attraction vont se retrouver catapultés dans un autre monde, par une faille spatio-temporelle pour le moins inespérée...
    Un monde à trois lunes, où, sortis du désert, ils vont bien vite rencontrer des hommes-singes, dont l'un deviendra leur compagnon, et surtout... de terribles dinosaures !
    Mais dans ce monde (presque) perdu, il n'y a pas que des dinosaures... D'ailleurs les dinos ne sont pas si cons que ça... la preuve, avec cette fameuse assertion, le cerveau de la taille d'une noix... mais quand nos héros tombent sur une gigantesque noix préhistorique, faut croire que les dinos étaient pas si cons que ça... Les décalés du futur vont rencontrer des primates, et des créatures étranges, batraciens à pinces, aux yeux énormes, échappés d'un film de SF des années 50... et tout un tas de bordel qui a aussi traversé cette faille temporelle au fil du temps.
    On nagerait dans un plein téléfilm d'aventure fantastique digne d'un dimanche après-midi sur NRJ12 avec ses décors souvent cheapos, et pas mal de CGI très visibles (Terra Nova échappe à ce sort parce que le producteur, c'est Spielberg ! Sinon même constat...), si le héros n'était pas Will Ferrell (Présentateur vedette, les Rois du Patin, Ricky Bobby etc etc.), et le second rôle Danny McBride (Kenny Powers, Votre Majesté, plein de seconds rôles, souvent pas loin de Will Ferrell d'ailleurs) ! Avec ces deux zozos, on va pas s'ennuyer. Fidèles à leurs rôles de prédilection, ils vont donner exactement ce qu'on attend d'eux. Et vu leur humour, c'est souvent gras, comme quand Ferrell s'asperge d'urine de dinosaure, ça lui brûle les yeux, et ça doit être l'urine du matin, car elle est chargée... Sans compter l'inévitable scène stoner, très contemplative, les héros défoncés au jus d'un fruit préhistorique...
    L'alliance aventure/fantastique et humour fonctionne très bien, pour peu qu'on soit bon public et qu'on aime le style Ferrell (on aime ou on aime pas, et le passage en version française est souvent pas très heureux). La scène où Ferrell se fait piquer par un moustique préhistorique est franchement à se tordre de rire. De plus, le cadre n'est pas juste un alibi pour lâcher des vannes et faire cabotiner Ferrell et McBride. On est dans une pure aventure de SF, parfois très vintage (le passage avec les hommes lézards !!!) et qui se tient. Enfin, pas dans le sens plausible, hein... la SF s'affranchit de tout caractère plausible. Le Monde (presque) perdu s'avère un très bon divertissement, malgré le flop très attendu qu'il a pu faire... je pensais qu'il n'était pas sorti en France, mais il semble que si, en tout cas on peut trouver le DVD à pas cher mon fils.


  • Hell's Angel - Ralph "Sonny" Barger

    En lisant Hell's Angels d'Hunter S. Thompson, qui se terminait sur son crâne fracassé, laissé pour mort par quelques motards plutôt belliqueux, on était en droit de se demander si les Hell's étaient une bande de jeunes qui se fendaient la gueule, ou des mecs beaucoup moins sympas et largement moins fréquentables...
    Du coup, plus de 30 ans après ce livre, Sonny Barger, le fondateur des Hell's, réplique. Bon, il ne contre-attaque pas suite au livre, 30 ans après, faut pas déconner, à moins d'écrire un bout de livre à chaque fois qu'il est à un feu rouge, sur un carnet, quelques notes, hop le feu est vert, on repart. Enfin je dis ça, mais qui sait s'il s'arrête aux feux rouges ? C'est un Hell's après tout.
    Les Hell's Angels, ce sont les 1%. Le président du syndicat des motards ricains déclarait que 99% des motards étaient des mecs à la coule, du coup les Hell's ont dit "nous, on est les 1% qui reste. FTW" (Fuck the World, une belle philosophie de la vie).
    Sonny Barger retrace sa vie, qui a mené à la création du MC, et sa vie de président. Là où le bouquin de Thompson portait un regard journalistique un peu décalé, et parfois assez peu amène (il prenait clairement les Hell's pour des lourdauds un peu cons), Barger rétablit sa vérité et brosse le portrait du club d'une manière... allez, on lui donnerait le bon Dieu sans confession, à cet homme là. Un fan de motos ! que voulez-vous qu'on dise. Bon, ses copains sont un peu bourrins, ils aiment la bière, les gonzesses, fumer du hakik et rouler à moto, voilà tout, ce ne sont pas des agents d'assurance, on a le droit d'être différent, hein.
    Evidemment, la mauvaise foi du président occulte quelques aspects peu reluisants, et qui pourraient lui rapporter quelques années de prison supplémentaires, mais sur tout ce qui a été payé contre procès sonnants et trébuchants, il se gêne pas, eh eh. Le livre se lit quasiment d'une traite tellement c'est passionnant.
    Forcément, une histoire comme ça ne peut être qu'américaine. Des origines, les soldats de la WWII qui n'ont pas su revenir à une vie normale, la mécanisation, les grands espaces où rouler, le vent dans ses cheveux, un faucon à son poing... sans oublier le lieu de naissance du club, la Californie, Oakland, à côté de San Francisco qui a vu naître beaucoup de courants, et inévitablement, le dépôt d'une marque, et la multiplication des clubs. Avec même la concurrence, en l'occurence les Bandidos pour les plus connus, d'autres clubs ayant été absorbés...
    Il n'empêche que Sonny Barger est un franc barré, un cinglé qui a su tenir le choc, survivre à ses amis et ennemis, et continue à narguer le monde... si on avait pu le voir jouer son propre rôle dans Hell's Angels 1969 (aux côtés de son pote Terry the Tramp, sublime dans un vol planné non simulé...), on peut le retrouver, limite méconnaissable, en biker taulard dans la série Sons of Anarchy. Son petit rôle ne manque pas de sel !

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    Maintenant, l'aspect négatif du bouquin... J'ai lu la version traduite, chez Flammarion, et pfffff... on sent vraiment les traductions littérales par moments, et c'est pas glorieux. Sans compter une coquille à la relecture, une apostrophe qui se transforme en "aecute" bidule, enfin une transcription en UTF machin, m'enfin merde quoi, ils ont pas de budget relecture ou quoi dans ces grosses boites d'édition ? Déjà qu'on a des traducteurs pas toujours concernés (on parachute des grouillots traducteurs parce qu'ils ont une licence d'anglais), qui savent pas traduire des expressions d'argot, ou quand ça devient un peu spécialisé (les traductions pour les styles de musique, attention les yeux), ou même très simple (ou comment dans The Dirt, la bio de Motley Crue, un calebut dit "boxer" devient "short de boxeur", et ouais, le calebut moulax ça s'appelle "boxer short" en anglais, mais un short de boxeur, on met pas ça sous sa paire de jeans, hein, ou alors on aime ressembler à un sac à patate... Et Vince Neil, puisque c'était le mec concerné, il aime pas ressembler à un clown. Et donc, palsembleu, faut déjà se fader ces approximations, et maintenant les problèmes de caractères dûs au passage de Mac à PC ? Franchement...

  • Tourisme en France

    Juste parce que, ça fait très pochette d'album de Doom ou photo de film d'horreur gothique...

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  • Epopées fantastiques - Jean-Claude Gal

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    Un seul mot peut résumer cette oeuvre : "Argh". Ou plutôt "Aaaaaaarrrggggghhhh". Epopées Fantastiques compile plusieurs oeuvres de Jean-Claude Gal (malheureusement décédé) et différents auteurs. Les histoires des Armées du Conquérant et les aventures d'Arn (plus précisément, sa Vengeance et son Triomphe), ainsi qu'une histoire plus courte, la cathédrale.
    Ce qui marque dans cette bande dessinée, c'est le trait, et le travail gigantesque, précis, minutieux, du dessin, tout en noir et blanc (ne vous fiez pas à la couverture !), qui joue beaucoup sur les contrastes accentués, et un dessin assez réaliste. Sur une page, du trait, y en a plein. Et le résultat est formidable. Autant dans les représentations des personnages, à la fois dépouillées, quelques traits et ombres pour souligner des visages parfois très réalistes, et à la fois très chargées lorsque Gal habille les soldats d'armures riches en détails ; et autant dans les décors, cyclopéens, monumentaux, tout confère à une vision épique, homérique et fantastique, car nous sommes dans de l'heroïc fantasy quasi pure. L'histoire "la Cathédrale" tient plus du fantastique science-fictionnel car ancrée dans une époque à peu près définie, mais les Armées du Conquérant, sorte de chroniques, sur des lieux, des personnages différents, mais faisant tous partie d'une même armée. Et Arn, mix de Conan, d'Alexandre le Grand et d'un Templier, niveau heroic fantasy, y a pas mieux. 
    L'utilisation de contrastes appuyés, la richesse de traits noircis de décors s'oppose au blanc immaculés d'autres parties des mêmes paysages, ou personnages, et appuie le scénario de cette sécheresse, cet étouffement. Les histoires sont souvent cyniques, ironiques marquées au noir, et fatales, sans espoir. Des fables qui se terminent par une morale chargée d'une mort inéluctable.
    Quant aux auteurs, on notera la présence de Jean-Pierre Dionnet, et tout de suite on pense à Metal Hurlant. De toute manière, le recueil étant édité par les Humanoïdes Associés, le doute n'était guère possible... On pense à Metal Hurlant, et à une période précise. Tout transpire la fin des 70's et le début des 80's.

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