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Livre - Page 2

  • Vamireh - JH Rosny

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    Tout le monde connaît JH Rosny. Attention, Rosny Ainé, pas Rosny Jeune, son frère, ni Rosny sous Bois, rien à voir, ni Ronnie James Dio, encore moins rien à voir.

    JH Rosny, tout le monde le connaît car la Guerre du Feu, c’est lui. Et ouais. Le livre, pas le film, hein. Un livre qui comporte peu de dialogues, tout comme le film.

    Bref, aujourd’hui, intéressons-nous à un autre livre de sa série des Romans préhistoriques, antérieur à la Guerre du Feu : Vamireh.

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  • De bien belles bibliothèques...

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    Voilà qui fait rêver... des bibliothèques de passionnés, où l'on ne trouvera pas de romans de Guillaume Musso, Amélie Nothomb, ou autres Béchamel de sinistre augure, parmi les milliers de références...

    Des étagères bourrées jusqu'à la gueule de bédés, de romans de SF, de fascicules qui ne tiennent plus que par la rouille des agrafes, des rayonnages à s'y perdre, des pièces condamnées pour les familles qui doivent subir cette passion dévorante, et l'assurance pour les artisans d'avoir du boulot en terme de renforcement de fondations, menuiserie, et extensions de bâtiments...

    Un plaisir de pouvoir entrer dans les univers de ces passionnés qui pour beaucoup en ont fait leur métier, et de visiter leur antre via les photos les rayonnages, en se disant parfois "ah, celui-ci, je l'ai" et souvent "j'ai encore du boulot pour finir la collec".

    Merci à Farenheit.lu pour les visites !

    http://fahrenheit.lu/

     

    PS : et on observera que l'un des bibliophiles ("celui qui a la plus grosse", pourrait-on objectivement remarquer), est un fan de Motorhead... comme quoi y a jamais de fumée sans feu !

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  • Brigitte Lahaie, les films de culte

     

    Voici une belle initiative. Alors c'est euh, dans l'économie participative, euh, web deux foins zéro, euh, bon c'est les nouveaux mots pour dire que c'est un appel à projet intéressant. Un livre sur Brigitte Lahaie, sur son œuvre cinématographesque, qui curieusement, n'est consacrée au X que pour moitié seulement. On se souvient de ses apparitions chez Jean Rollin ou avec Alain Delon, ou encore ce presque caméo hommage dans Calvaire, mais qui savait qu'elle a tourné avec Christopher Lee ???

    Le concept de cet appel à projet est sympa, car on donne ce qu'on veut, et selon le montant, on a droit à des trucs différents. Du simple nom du contributeur qui a précommandé listé dans le bouquin, à être invité à bouffer avec Bribri et des gloires (hommes par contre) de l'époque, en passant par le disque vinyl, les chocolats, les Lego et l'intégrale des films de boule de la belle blonde.

    Concept doublement intéressant, car plus les mecs du projet récoltent de fonds, plus y en aura dans ce qu'on achète. Je ne sais pas combien ils mettent de leur poche, ça peut faire radin s'ils ne mettent rien, mais dans le genre étude de marché, ça se pose là ! La prise de risque est moindre, et le financement permet d'atteindre des paliers pour rajouter des choses en plus, réfléchies à l'avance.

    Moi, je vais cotiser pour le bouquin et le dvd.
    J'avoue que je préfère Marilyn Jess à Brigitte Lahaie, si on me demande de choisir entre les deux, laquelle actrice coquine je préfère, de cette période... j'ai "grandi" avec Brigitte comme le symbole de l'actrice de cul quand on en parlait à la télé, elle avait déjà la quarantaine, ce n'est que plus tard que j'ai découvert le joli petit lot qu'elle était alors, à son apogée dans le cinéma qui se regarde d'une main.
    Elle a continué dans sa voie, en assumant son métier passé, et pour ça, respect. Elle est un peu le double porno de Brigitte Bardot, une belle représentation de la Française, belle, sexy et libre.
    J'en pleurerais, tiens.

    Brigitte !!!!!

  • Azazel - Boris Akounine

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    Un nom russe, une couv représentant une peinture russe, que vient foutre Azazel là dedans ? Y aurait-il du rififi satanique chez l'ami Ivan ?

    Vers 1875, en Russie, à Petersbourg, un suicide parvient à l'administration policière. Un suicide guère étonnant à cette époque, la mode est au romantisme, et nombre d'étudiants succombent à cette passion échevelée et finissent leurs jours dans un élan romantique, qui laisse de beaux poèmes et une ambiance particulière.

    C'est bien cette ambiance qu'on retrouve dans ce livre. Le romantisme slave, la belle époque, pré-insurrectionnelle, où au romantisme lyrique se mêle le romantisme politique. Les premiers anarchistes rôdent. Vous noterez d'ailleurs le subtil jeu de mots de l'auteur sur son pseudonyme. Boris Akounine, Bakounine, théoricien de l'anarchisme... L'auteur est par ailleurs géorgien (tiens donc, comme Staline) mais habite à Moscou. Il reste un auteur slave.

    Et c'est cet esprit slave qu'on retrouve dans le livre. Attention, ce n'est ni Dostoïevski ni Gogol. C'est un contemporain qui ici se rapproche largement plus de... Conan Doyle ou Jean Ray !

    Car oui, derrière ce suicide, se cache une machination. Un agent peu gradé va mener l'enquête, de Petersbourg à Londres, en passant par Paris et Moscou, et découvrir une sombre machination, dans une entreprise qui dépasse les frontières.

    Azazel, justement, apporte la note fantastique et occulte, chère à Jean Ray et ses Harry Dickson. Le pot aux roses sera découvert, dans un quasi complot mondial, tissé comme une toile d'araignée, comme les tentacules d'une pieuvre, préfigurant la chute du monde moderne, et la première guerre mondiale.

    On est aussi très proche du Sherlock Holmes cinématographique de Guy Ritchie. Azazel est moins riche en steampunk, mais l'esprit est à la science et à cette période où tout devenait incroyablement possible, au travers de machineries complexes.

    Autant dire que le bouquin est un régal à lire. Malheureusement, je trouve que la fin est expédiée un poil rapidement. D'ailleurs, j'ai capté le truc à moitié de livre, moi qui d'habitude me laisse porter sans trop chercher à comprendre, pour apprécier le dénouement final. Ca doit être l'esprit des Holmes et Dickson qui finit par prendre sur moi... Nous noterons tout de même une fin qui n'est pas un happy end du tout, et renvoie encore une fois à cet esprit slave, que Sylvain Tesson rappelait au travers du "pofigisme" : "demain sera pire qu'aujourd'hui... alors laissez-nous boire maintenant".

    Azazel est un bon petit bouquin à lire, une version slave d'Harry Dickson, Sherlock Holmes ou encore Arsène Lupin, pour l'ambiance.

     

  • Sept cavaliers - Jean Raspail

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    "Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée". C'est ainsi que commence et termine ce livre de Jean Raspail. Dans un royaume imaginaire, à une époque mal définie, sept soldats quittent une ville à moitié abandonnée et chevauchent, presque sans but. Sans espoir.

    L'espoir, c'est le maître mot du livre. La Ville, capitale du margrave, n'est plus qu'une illusion fantoche, dans une réalité violente, où l'ordre n'existe plus que dans les derniers quartiers du patriarche. Ce dernier charge un lieutenant colonel d'aller voir ce qui se passe aux confins du royaume. Car ici, c'est la fin. La décadence, la dégénérescence complète. L'ordre a cessé. Plus rien n'est assuré. Les gens sont partis. Les jeunes sont sous l'influence de drogues.
    Le lieutenant colonel, Silve de Pikkendorff mobilise six hommes et ils quittent la Ville à cheval, pour chercher l'espoir, dans un monde de désespoir. Confrontée à la violence des pillards, les peuples séditieux, les ruines des villes jadis florissantes, la troupe va s'égrener lentement dans un voyage où personne ne compte les jours de la même manière, mais qui semble durer une éternité. A la dernière station de ce purgatoire, cette éternité devient réalité, une réalité de désespoir pour ceux qui la rencontrent.
    Entre temps, ceux qui espèrent ont quitté la troupe, laissant les autres dans leur voyage éternel.

    Voilà un livre qui semble désabusé, surtout dans sa toute fin. La margravie est un royaume inventé, qu'on placerait à l'Est de l'Europe, le nom de "margrave" venant du germain "mark graff", le comté de la frontière, de la marche. Marche de l'Europe germanique, qu'on imagine celle de l'Empire austro-hongrois, et les aventures de ces soldats pourraient débuter... en Ukraine actuelle, porte vers les tribus tchétchènes anciennement pacifiées et intégrées, porte vers les déserts du sud, porte vers les forêts du Nord.
    Quant à l'époque, les cavaliers aux beaux uniformes nous rappellent les uniformes du XIXème siècle, héritages napoléoniens, mais les chemins de fer existent, et les premières mitrailleuses également. On pourrait alors estimer à 1850 cette période du roman.

    Jean Raspail évoque un Empire au passé flamboyant mais tombé en pleine décadence, en pleine dégénérescence où l'Ordre n'existe plus pour la population, livrée à ses bas instincts. Un Empire qui s'écroule, dévasté par une guerre interne, mais à ses confins, la vie continue, et un nouvel ordre nait, les anciens royaumes reprennent vie.
    L'espoir, c'est là où l'Empire s'est écroulé, la jeunesse ne va pas reconstruire les reliefs du passé, mais va simplement construire quelque chose de nouveau.
    Les soldats, de tous âges, du cadet de 16 ans au vétéran qui a combattu il y a trente ans auprès du soldat poète devenu référence pour tout le monde, constatent la destruction et la désolation. Les plus anciens chercheront les fantômes, les plus jeunes deviendront les nouveaux seigneurs.

  • Catalogue de livres à vendre

    Le catalogue de livres est toujours disponible ! Pensez aux longues soirées d'hiver !

    Ajout du 06 janvier 2015 : les tarifs postaux ayant augmenté, ceux présentés dans le catalogue sont caducs. N'hésitez pas à me demander les nouveaux tarifs pour calcul !

    Au fur et à mesure des années, j'ai pu accumuler quelques livres en double, oubliant que j'avais déjà ce tome, ou celui-ci ayant un autre titre, mais le même contenu, et j'ai gardé ces doublons, pour plus tard... D'autres fois, en retombant sur un bouquin qui m'avait plu, je me suis dit : "tiens, il pourrait intéresser quelqu'un avec qui j'en avais discuté"...

    Et puis il y a eu le blog, où je prends plaisir à vous faire partager des livres que j'ai aimés, à vous en faire découvrir, à vous en remémorer, à vous faire prendre des notes pour plus tard...

    Finalement, la suite logique s'est imposée d'elle-même. Je vous parle de livres qui valent le coup avec le blog, pourquoi ne pas vous donner l'occasion de les lire ?

    Roulement de tambour... Voici le premier catalogue de livres de la Crypte du Chat roux ! Un catalogue composé de livres qui ne vous seront pas étrangers, fidèles lecteurs !

    Un catalogue qui est presque une excroissance du blog car vous retrouverez des annotations à certains livres, qui sont autant de mini-chroniques et de renvois vers le site.
    Et c'est tout l'esprit du blog, car vous retrouverez les thématiques souvent rencontrées ici : Heroic-Fantasy, bandes dessinées, guerre, Science-Fiction, traditions, régionalisme, histoire, et le sacrosaint Réalisme fantastique !

    Et pour moi, un certain retour au catalogue papier, puisque gérant une distribution de disques Metal depuis quinze ans, mon dernier catalogue "papier" remonte à 2010, l'Internet ayant pris le pas sur le format papier...
    Enfin, voici un mix des deux, puisque hormis un petit tirage papier, ce catalogue est seulement disponible au format pdf, téléchargeable depuis Internet... Libre à vous de vous faire votre propre édition papier ! 

     

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    Je vous laisse à présent cliquer ci-dessous et découvrir ce premier catalogue de livres de la Crypte du Chat roux ! Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de vous répondre.

     

    catalogue livres, livres à vendre

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    Robert Howard, Mary Shelley, Henri Vincenot, Sven Hassel, Catherine L. Moore, Colin Wilson, Jacques Bergier, DAF de Sade, Franquin, L. Sprague de Camp, Cyzia Zyke, HH Ewers, Jean Bommart, Jules Verne, Louis Pauwels, James Ellroy, Jean Ray, Conan Doyle, Claude Seignolle, Jean Markale, Guy Breton, Michael Moorcock, Clive Barker, David Gemmel, Michael Crichton, Jean Mabire, James Churchward, Robert Bloch, Pierre Desproges, Jean Raspail, Coluche, René Fallet, Lin Carter, Fritz Leiber, Bernard Clavel, August Derleth, Robert Charroux, Bernard Heuvelmans...