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La Crypte du Chat Roux - Page 24

  • Le Territoire des Loups

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    En Alaska, un avion transportant des ouvriers s'écrase, pris dans une tempête. Les survivants du crash se regroupent, et font rapidement face à un ennemi terrifiant, le loup.
    De la poignée de survivants restant, se détache un chef, Liam Neeson, qui s'y connait bien en loups, puisqu'il les tue, pour protéger les ouvriers des attaques de ces canidés affamés.
    Malheureusement, ici, en pleine nature, les loups sont chez eux, et ils se paient une grosse fringale.
    Les proies à deux pattes vont bien en baver pour échaper à leurs tourmenteurs, et retrouver la civilisation, laissant derrière eux une carlingue éventrée dans un désert blanc, battu par les vents glacés.

    Une quête de survie, contre plusieurs ennemis, les loups, la nature, et parfois, les hommes eux-mêmes. Un pur survival, où tout est hostile à l'homme, qui ne bénéficie de rien, à part le feu, et la connaissance du mode de vie des loups. De vie, et de chasse. Braver le froid, les blessures, les attaques, en n'étant pas sûr qu'au final ça serve à grand chose... Avancer, ou mourir. En espérant mourir de froid plutôt que dévoré par les loups.

    Le Territoire des Loups est un film pessimiste. Presque perdu d'avance, tellement rien n'est en faveur des héros. Seul Liam Neeson est un acteur connu, les autres, des seconds rôles, qu'on ne retient pas. De la chair à canon, des destins raccourcis par la morsure du froid ou des canines. Pas de doute sur leur avenir.
    L'Alaska, terre gelée, ne laisse pas beaucoup d'espoir non plus. Entre le blizzard, les forêts sombres, et les rivières glaciales, les traces de civilisation sont rares.

    Hormis la présence des loups, le combat avec la nature m'a rappelé des films des années 70, le genre qui passait dans la Dernière Séance... des trekkings qui ressemblent à des rédemptions pour des gaillards du genre dur à cuire, exilés pour expier des secrets qui les rongent, et des accidents qui coûteront la vie à certains... et pourtant, l'équipée devra continuer son chemin. Ne pas se retourner sur le compagnon qui a disparu, emporté par la neige, les loups, les abysses...

    Ce film n'est pourtant pas une réussite complète, il y a quand même plusieurs aspects un peu exagérés, ou plutôt... amoindris. Le froid est rude, mais pas si incommodant que ça, à certains égards... les mecs dorment dans le froid et se réveillent, marchent dans le blizzard sans masque, juste en serrant les dents... et une chute dans une rivière glacée, il me semble qu'en moins d'une minute, le corps s'anesthésie et ne répond plus trop... et quand on en sort, on ne reste pas tout habillé...
    Enfin bref, on peut passer outre ces aspects (j'imagine que le spectateur moyen de Los Angeles ne doit pas voir beaucoup de vraie neige dans sa vie !), car le film est tout de même bien foutu.
    Si comme je le disais le film me fait penser aux survivals des années 70, ici, il n'y a pas de longs plans contemplatifs sur la nature, ça reste plutôt direct, et la fin reste très pessimiste.
    Le genre de film qui, quand c'est fini, on peut alors reprendre son souffle, et se dire "ouf, heureusement je suis bien à l'abri chez moi". Le film qui fait même regretter qu'il n'y ait pas une happy end, alors qu'on la regrette dans quantité d'autres...

  • Monsieur le Chien

    On reste dans la bédé, avec un blog que j'ai découvert il y a quelques années, celui de Monsieur le Chien.

    Le blog d'un personnage, l'auteur, caricaturé en ses aspects les plus primaires... un modeste employé de ministère, qui pue des pieds, mais voue une fascination érotique pour ceux des femmes, mal aimé dans son couple, haï par ses propres gosses... Un gros loser, fan de foot, et la pire des détestations de la société actuelle, chauvin. Détruit par les changements opérés en douceur ou à coups de marteau de la justice dans notre mode de vie et la société, un homme pas super à l'aise dans la vie, quoi.
    Heureusement, pour ceux qui se reconnaîtraient dans ces traits et risqueraient le suicide après un bilan personnel tel, le blog est super marrant.
    Le blog relate donc quelques anecdotes passées au tamis du Chien, et déborde sur d'autres choses, comme des dessins au trait réaliste, représentant des personnes existantes (des fans ou des amis si j'ai bien compris) dans des costumes historiques, mais encore les aventures d'Yvon le Chien, grand-père breton enrôlé dans l'armée française contre les bruits de bottes des heures les plus sombres de notre Histoire (je ne parle pas des années Mitterrand).
    Et puis, le Chien en profite aussi pour dévoiler ses projets bédé, comme Didier Barco, vendeur chauvin contre les envahisseurs chinois, ou Féreus, là pour le coup on change de registre, on est dans de l'Heroic Fantasy complète, mais toujours avec l'humour le Chien. Je ferai une note prochainement sur cette bédé, que j'avais pu me faire dédicacer (ma première !!!) lors d'une convention bédé il y a une paire d'années.

    Quant aux aventures de Monsieur le Chien, elles sont comme celles de Boulet, rééditées en bédé papier. On arrive bientôt au tome 3, avec actuellement une offre sympa sur les tomes 2 et 3 ou avec tshirt... Le tome 1 lui, est épuisé, et assez chaud à choper sur les échopes du net...

    Mais pour les heures de rrricolade gratuites sur internet, allez donc jeter un oeil sur :

    www.monsieur-le-chien.fr 

     

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  • Dom Zauker

    Sympathique découverte, dans l'un de ces magasins de bric à brac, ces trucs discounts souvent moches, de mauvaise qualité, ou totalement kitschs... entre la lunette de chiottes à motif de dauphins mouvant au rythme des vagues déclenchées par les colis largués, les saloperies pour la cuisine aux couleurs qui vous font acheter les lunettes de soleil qui commencent déjà à rouiller, sur leur présentoir, et finalement ce sont les bacs en plastique, les divers rangements qui sont les plus intéressants, et bien ma foi, j'ai quand même réussi à trouver une petite perle. Derrière les bédés Marvel, un autre présentoir à bédés, vous imaginez bien ces tas de merdes qui se veulent drôles, genre les blagues sur les blondes, les brunes, ces chefs d'oeuvres du neuvième art que vous offrez à Noël quand vous ne savez pas comment faire autrement pour punir vos amis, votre famille... et bien là je suis tombé sur un truc sympa.

    Dom Zauker.

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    Ne vous fiez pas à la couverture qui laisse présager un personnage à la père Carmody de 666, enfin... les deux aiment le cigare et l'action. Non, ce Dom Zauker là, il est un peu le pendant masculin de Soeur Marie-Thérèse des Batignolles, croisé Psykopat.
    Un curé exorciste qui préfère passer son temps à picoler et trousser les gonzesses, et appliquer la loi divine sur les voisins qui le font chier. Un curé au passé trouble, adepte de la drogue et du lüger, et le corps tatoué, fan de foot et d'idées nationalistes...
    Du coup ouais, comme le dit la couv, on ne peut que l'adorer !

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    Dom Zauker, c'est pas français, comme son nom l'indique. Ca vient de chez les copains italiens, tout ça, et ça se classe dans le fumetti. Pas vraiment le fumetti façon Elvifrance, on est quand même plus dans le style Fluide Glacial, pour le coup.
    Du noir et blanc, des passages gore, beaucoup de second degré et de provoc, un style très libre et sans censure, autant dire qu'en ces jours sombres de notre histoire où la bien-pensance est reine, un petit bijou comme ça, ça se savoure !

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    Dom Zauker se décline en deux tomes, celui-ci étant le premier. Il n'y a plus qu'à retourner au magasin et fouiner en quête du deuxième tome, et peut-être trouver une autre bédé sympa ?

  • 20 000 siècles sous les mers

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    Dans ma précédente note sur Richard Nolane, je m'étonnais de ne pas être tombé sur lui auparavant... Depuis, j'ai bien du mal à déscotcher de ses multiples blogs. Je me suis même laissé tenter par cette bande dessinée, dont le tome 2 est sorti fin mars. Une série en deux tomes, c'est plus que tentant !! Les séries ayant tendance à ne jamais finir, une histoire complète en seulement deux tomes, je dis banco !

    20 000 siècles sous les mers fait partie de la collection 1800, chez Soleil. Et avec Nolane à la machine à écrire, ça promet ! Imaginez que quelques années après la disparition du capitaine Nemo et de son Nautilus, le professeur Aronnax retrouve le forban, bien vivant... il va l'emmener à bord de son nouveau submersible et lui contera ce qui s'est réellement passé dans le maelström, une version différente de celle de M. Verne. Il se trouve que Nemo a été transposé en Antarctique, par une faille dimensionnelle ? ou la théorie de la Terre creuse s'est avérée juste ? Toujours est-il que depuis, Nemo a d'horribles visions, qui ne sont pas terriennes. La nouvelle équipe va retrouver un trésor immergé, gardé par d'hideuses créatures aquatiques... Le but étant de vaincre Cthulhu !

    Vous ne rêvez pas... un crossover Jules Verne/Howard Phillips Lovecraft !! L'idée est fort bien amenée, et la proximité des époques tombe plutôt bien ! Le scénario est bien ficelé. On a vite compris que Cthulhu se cache derrière tout ça (l'introduction révèle des sectateurs humanoïdo-amphibiens), mais c'est réellement bien foutu. Et je ne compte pas toutes les références historiques, pulp, science-fictionnesques disséminées ici et là, dans le texte, et également dans les images. Qui dit bédé dit forcément dessins, et je trouve que c'est souvent ce qui pêche dans le roman graphique, un dessin mal adapté... Ici, ça pourrait être le cas, mais au final, ça passe plutôt bien. Les traits de Patrick Dumas s'adaptent assez aux différents décors et abominations. Je trouve tout de même que certains traits de visage manquent parfois de caractère, ou d'émotion. Egalement, certaines scènes d'action manquent un peu de mouvement. Autant je suis bon public sur un texte, autant sur du dessin, mon jugement peut être plus tranché. Reste qu'une fois habitué au style, on s'y fait et on dévore cette histoire passionnante !
    Avec une seule envie, relire Jules Verne et Lovecraft.
    Et aussi tenter les autres séries comme Sherlock Holmes et les vampires de Londres, et les Grands Anciens.

    Sans compter l'envie de revenir très bientôt sur Nolane et sa production, adepte du crossover issu de la culture pulp et du réalisme fantastique, érudit dans ces matières...

    (et pour mes lecteurs désireux de savoir à quoi ressemble le style de Monsieur Dumas, voici quelques clichés issus d'un appareil qui semble bientôt rendre l'âme. Minolta Z1, petit bridge bien sympa aux couleurs saturées, qui m'aura laissé tout de même des centaines de jolis souvenirs...)

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  • Rose Tattoo - Astra Wally

    Voilà pourquoi je préfère largement Rose Tattoo à AC/DC (Oh ! le crime de lèse majesté suprême ! Ne pas aimer AC/DC !)
    Un leader comme Angry Anderson, rasé de frais et blindé de tatouages, quand il n'est pas le bras droit d'une reine noire post-apocalyptique, qui nous chante l'histoire d'Edouard le Rapide contre le Boucher, ou là, se roule en boule sur Astra Wally... sur fond de rythmique ultra speed...
    De toute manière les gentils garçons ne jouent pas de rock n'roll.

    Thiiiiiiiinnnnnnnnnnkkkkkkk !!!

     

  • Les plaisirs de la chine...

     

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    ... et en plus j'y suis arrivé à pied

    Quelques petits trésors à pas cher, dénichés (déterrés ?) chez le bouquiniste.
    Pas de chronique aujourd'hui, juste le plaisir de partager la découverte...
    Et allez, j'ai entamé (et pas qu'un peu) le Harry Dickson, totalement savoureux. Même le Poulpe, avec un titre comme l'Antizyklon des Atroces, est très prometteur dès le premier chapitre !
    Une chronique d'au moins un des bouquins devrait suivre, à bientôt dans la Crypte !