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La Crypte du Chat Roux - Page 8

  • L'homme qui n'a jamais existé - Ewen Montagu

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    Retour sur un court livre dans la collection Marabout Junior (d'où était issu le livre Normandie Niemen de de Geoffre, chroniqué dans la Crypte). Un collection décidément intéressante, et complètement anachronique en 2014, où la littérature enfant est devenue... allons, je vais encore me faire mal, et risquer de radoter à vos oreilles.

    Cet homme qui n'a jamais existé, qui est-il ? Pour les Allemands, il est William Martin, fusilier marin anglais. Victime d'un accident d'avion, son corps a été repêché sur les côtes espagnoles. Le service de renseignement allemand aura vite fait de faire les poches du mort, en quête de... renseignements. Coup de chance, ce malheureux portait sur lui une lettre de Mountbatten contenant quelques informations sur les préparatifs alliés : le débarquement en Grèce.

    Seulement... les Alliés n'ont pas débarqué en Grèce, mais en Sicile. Et s'ils ont pu conquérir l'île sans se prendre l'Axe en travers des dents, c'est bien parce que les Allemands ont cru à l'information de la lettre portée par Martin.

    Car oui, cette lettre n'était qu'une intoxication du service de renseignement allié, pour tromper l'ennemi.
    Une mystification montée par le service d'Ewen Montagu. Il retrace ici tous les détails qui ont mené à ce que l'information soit prise au sérieux par les Allemands.

    De la recherche d'un cadavre paraissant un officier à la création pure et simple d'un personnage qui fût réel aux yeux de l'ennemi, tout nous est conté. Jusqu'aux moindres détails, pour que tout paraisse vrai. Quel uniforme allait endosser le mort ? Dans quelle arme servirait-il ? Trouver un vivant qui lui ressemble pour prendre une photo d'identité afin de confectionner des papiers, patinés par Montagu qui les passait sur sa jambe, afin que le papier ne fasse pas trop neuf. Pour des papiers trouvés dans la poche d'un cadavre ayant passé plusieurs jours dans la mer ! Un souci du détail incroyable, et des efforts qui ont payé.

    On nage en plein espionnage, le jeu d'échecs où l'on veut faire croire un fait, tout en s'assurant que le fait caché reste plausible, mais paraisse moins important que le fait voulu... En n'hésitant pas à user d'un homme, même mort.
    On repensera à la mystification des soldats polonais retrouvés morts après une rixe, du côté allemand de la frontière, en 1939, déclenchant l'invasion de la Pologne et le début de la seconde guerre mondiale (comme on l'apprend dans Histoire des services secrets nazis d'André Brissaud.
    Et plus récemment, on repensera à deux trois trucs, où les Américains sont pas loin, comme le passeport du pilote qui s'est écrasé sur le World Trade Center, passeport retrouvé dans les décombres... Un avion qui explose à 3000° sur un immeuble d'acier, la chaleur affaiblissant la structure, et un gros tas de gravats... y retrouver le passeport du mec qui est mort en premier en percutant l'immeuble, ouais, bien sûr. Ils avaient un peu plus de sens logique, en 1942 !!

    Je reviens à cette collection, Marabout Junior... Quelque chose me dit, à la lecture de ce livre, que les gamins de 1958 devaient être un peu plus futés et réfléchis que ceux de maintenant...

  • Mauvaise chute pour Sylvain Tesson

     

    Une pensée pour l'écrivain et aventurier Sylvain Tesson qui, victime d'une mauvaise chute en escalade, est plongé dans un coma artificiel.
    La Crypte, fan de son livre Dans les forêts de Sibérie, ne peut que lui souhaiter de se tirer de ce mauvais pas, sans séquelles, pour continuer à vivre l'aventure de sa propre vie, et nous en conter les moments épiques.

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    © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

     

    L'écrivain-voyageur Sylvain Tesson, 42 ans, a été hospitalisé à Annecy dans la nuit de mercredi à jeudi, victime d'un sévère traumatisme crânien après une chute en escaladant la façade d'une maison à Chamonix, a indiqué vendredi son éditeur Gallimard. Fan d'escalade, l'auteur de Dans les forêts de Sibérie (Gallimard), prix Médicis de l'essai en 2011, séjournait à Chamonix (Haute-Savoie) dans le chalet de son ami l'écrivain Jean-Christophe Rufin, qui a prévenu l'éditeur. "Son état est stable ce vendredi, mais c'est grave. Il a fait une chute d'une dizaine de mètres", a précisé Jean-Christophe Rufin.

    "On est sous le choc"

    Grand bourlingueur à travers le monde, Sylvain Tesson, fils du journaliste Philippe Tesson, est aussi un passionné d'escalade d'immeubles et d'autres monuments. Il s'est ainsi déjà confronté à la tour Eiffel et à Notre-Dame de Paris, indique Le Nouvel Observateur sur son site. "Sylvain a voulu faire un peu d'escalade sur une façade de chalet comme il le fait souvent. Et il est mal tombé", a confié à l'AFP Christophe Raylat, directeur opérationnel des éditions Guérin à Chamonix. "C'était en sortant du restaurant, où il fêtait la remise de son manuscrit aux éditions Guérin", l'un des autres éditeurs de l'écrivain-voyageur, maison spécialisée dans les récits d'alpinisme. Selon lui, Sylvain Tesson est plongé dans un coma artificiel et sa famille devrait communiquer prochainement sur son état de santé.

    Le manuscrit remis à Guérin est un récit de voyage en side-car sur les traces de la retraite de Russie. Il doit sortir le 22 janvier. "On est sous le choc. Nous n'avons pas encore pris de décision sur un éventuel report", a relevé Christophe Raylat. Sylvain Tesson est "costaud physiquement et mentalement", a ajouté Christophe Raylat, qui a déjà fait de la montagne avec l'écrivain. Son père et ses soeurs étaient vendredi à son chevet.

    Consacré par le public avec Dans les forêts de Sibérie, finaliste en 2011 des prix Renaudot, Médicis et Femina, Sylvain Tesson, dévoreur de kilomètres à pied, à cheval ou à vélo, racontait dans ce livre comment il avait posé son sac pendant six mois dans une cabane de 9 m2, perdue sur la rive occidentale du lac Baïkal.

    source AFP

  • Le Rouge est mis - Auguste le Breton

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    Louis Bertain, dit le Blond, fait partie d'une bande qui attaquent quelques convoyeurs pour piquer de l'oseille. Il est entouré de Raymond, dit le Matelot, Pepito, le gitan et Fredo, dit Keskidi, souvenir de son époque aux Amériques où, n'entravant pas ce que disaient les Amerloques, il demandait "qu'est-ce qu'y dit ?" à son associé, et le surnom lui était resté. Le Blond la ramène pas trop, les flics l'ont pas dans le collimateur. Il fait ses coups d'éclat, sans qu'on sache qui chercher. C'est sans compter Pepito qui a la gâchette facile. Alors quand ils braquent un fourgon sur la route de Dourdan, les chauffeurs sont liquidés, deux motards de la police qui les filaient y passent aussi, et un couple de fermiers est envoyé ad patres. Les flics sont sur les dents et trouvent vite les suspects...
    Pas de chance, Pierre, le frère de Louis s'est fait gauler par les flics en repartant de chez sa poule. Interdiction de séjour à Paris, il aurait dû prendre patience, mais l'amour... les flics aimeraient bien qu'il balance. Et comme il entend une conversation entre Louis et le gitan sur l'attaque du fourgon, il a ses p'tits nerfs qui craquent quand il lit dans le journal le compte-rendu de l'expédition. De là à balancer les copains ?

    Un petit polar classique de la part d'Auguste le Breton, à qui l'on doit (entre autres) la série des Rififi à... et le Clan des Siciliens, Razzia sur la Schnouf, eux aussi adaptés à l'écran. Polar classique certes, mais écrit en argot, avec quelques indications utiles pour comprendre certaines locutions issues du sabir gitan ! Peut-être tombées en désuétude depuis... C'est le cas de beaucoup d'expressions, mais elles sont bien plus savoureuses que l'argot du ghetto des rigolos d'aujourd'hui !
    Le style me rappelle un peu Albert Simonin et son Touchez pas au grisbi ! plus violent et dur que le film...

    Ce livre a été porté à l'écran, comme les deux précédemment cités. Avec Jean Gabin dans le rôle titre, évidemment. Et, coïncidence, c'est quand je termine la dernière page du livre que je me dis que je reverrais bien le film, eh bien deux jours plus tard, il passe à la télé. Formidable !

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    Plutôt sympa ce blog, j'arrive à caser Jean Gabin dans une chronique d'un bouquin, on joint l'utile à l'agréable !

    Si le bouquin date de 1954, le film date de 1957. Le film ressemble par moments à une adaptation fidèle du bouquin, mais édulcore certains passages, ou les transforme. Au casting, on retrouve les fidèles de Gabin : Lino Ventura, Paul Frankeur, Albert Dinan et même Jacques Marin, en éternel troisième rôle, et cette fois, sans moustache ! On reconnaît en tout cas sa voix typique (toute une aventure à retrouver tous les doublages de films et de dessins animés qu'il a réalisés !). Apparaissent au casting également deux jeunes premiers, promis à une longue carrière : Jean-Pierre Mocky et Annie Girardot !

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    Comme je l'ai dit, le film reprend la trame du livre dans les grandes largeurs. Quelques aménagements ont été réalisés pour que le héros soit plus gabinisé. Dans le livre, il doit avoir une trentaine d'années. Ouch, en 1957, Jean Gabin a 53 ans ! Et de simple voyou avec un beau costard qui distribue les pascals à tout va, il devient voyou avec une affaire en couverture, histoire de râler sur le coût de la vie. Il est patron d'un garage. Il y a une inévitable scène où Gabin bouffe dans un restau, mais la scène est vite terminée. On voit apparaître quelques chevaux, une grande passion de Gabin. Les scènes de violence sont amenuisées également. On est tout de même en 1957, quand quelqu'un se mange une bastos, il se tient le bide, et glisse sur le sol en en faisant des caisses. C'est comme ça. Malgré tout, on échappe à plusieurs morts du bouquin, et la principale scène violente, de l'attaque du fourgon, alterne passages épiques (les motards qui se font tuer en pleine course, on se croirait dans Mad Max !) et contrechamps timides, quand les fermiers se font dézinguer. Gabin a un geste de surprise à chaque meurtre, et essaie de retenir Pepito. Dans le livre il s'en fout. Mais le film est différent... D'ailleurs les motards ne meurent pas. "- Son casque lui a certainement sauvé la vie. - Et le premier ? - Il s'en tirera".

    A côté de ça, le langage est plutôt vert. Ca parle argot, mais moins que dans le bouquin. Gabin traite la fiancée de son frère de salope, et lui file une tarte. Faut dire, dans cet univers de la pègre, les femmes sont souvent des putes, ou d'anciennes michetonneuses. Y a même une scène calquée du livre, où un homosexuel qui s'est fait ramasser par les flics passe un message à Gabin, en roulant des yeux et en prenant des manières. Une "lope" comme on les appelait alors. Gabin lui file cent sacs pour qu'il aille "s'acheter une nouvelle pochette". Venant d'un gars qui trainait trop près d'un édicule... Je laisse les plus jeunes chercher la signification de tout ça dans un dictionnaire, eh eh. Les thuriféraires actuels de la sodomie placée au rang de style de vie à être accepté et loué par tous doivent en faire une syncope, ah ah !

    Et notons, si le film reste fidèle au livre dans sa fin, que c'est une des rares fois où le personnage joué par Jean Gabin meurt...

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  • L'objet maléfique - BR Bruss

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    Deuxième rencontre avec B.R Bruss, après son fantastique Bourg envoûté (relisez la chronique, une des premières de la Crypte !). Et encore une fois, un récit dans cette collection de chez Fleuve Noir, "récit étrange et fantastique" (ou "collection horizons de l'au-delà"), avec ces maquettes bandantes, typiques des années 70, avec photo ou dessin psychedelic horror et la police de caractère qui va avec...

    Bon, pour cet Objet maléfique, encore une fois, il ne faut pas trop s'attacher à l'illustration de la couverture. Ici, point de fantômes zombies fraîchement (ou vertement) sortis de la tombe. Et c'est pas le flemmard qui a pondu la quatrième de couverture qui nous en apprend plus avec ce texte laconique : "Ouvrage fantastique qui de par son titre et son auteur se passe d'avertissement... A lire pour les amateurs d'angoisse et de sensations violentes".
    Tu parles que le mec était à la bourre et a torché ça en moins de deux !

    Revenons alors au cœur du bouquin. Un bouquin écrit par BR Bruss, mais qui aurait pu être signé Claude Seignolle... Dans un hameau assez isolé, des meurtres restent inexpliqués aux yeux des gendarmes... mais pas des habitants qui se souviennent des anciens qui racontaient cette série de meurtres, il y a cent cinquante ans, et parlaient du "piroulet" avant de se signer. Le "piroulet", cet objet maléfique qui fait apparaître des visions démoniaques à qui le tient... un objet qui leur susurre de tuer, et tuer encore...

    Un objet qui possède la personne qui le tient, on se croirait dans la Malvenue de Seignolle. Des visions cauchemardesques, dans un environnement rural isolé, presque intemporel (même si les quelques voitures et cyclomoteurs nous rappellent la seconde moitié du vingtième siècle, proche encore du dix-neuvième, dans les campagnes reculées !), et le rôle d'une rebouteuse, considérée comme sorcière et bouc-émissaire aux yeux des villageois...

    Un récit assez court, qui se lit d'une traite. Alors certes, ce n'est pas du Seignolle, mais bien du BR Bruss, il n'y a pas ce trait poétique de la campagne païenne cher à Seignolle, et le côté science-fiction ressort dans la description de l'objet et de la créature qui apparait : un homme vert (même si c'est très réducteur et le récit laisse imaginer autre chose qu'un petit martien !). On ne sait pas d'où vient l'objet, et si pour Seignolle il aurait été un ancien artefact issu d'une civilisation disparue, ou un ancien dieu, avec BR Bruss on penche plus pour l'origine extra-terrestre.

    Mais bref, que les fans de Seignolle se jettent sur ce livre, et les fans de BR Bruss le relisent !

  • "Rencontre impériale" et dioramas

    Un diaporama de photos sur un projet de peinture mettant en scène l'Empereur, la Mairie de Morteau et quelques personnes de notre temps... Par l'artiste Vincent Silvert

    Au delà de l'œuvre terminée, c'est bien le travail effectué de prises de vues, mise en place, cheminement qui est intéressant, et proprement époustouflant, au moins pour moi qui ne sait pas dessiner et me retrouverais bien con à tout faire d'un coup quand... quand en fait tout n'est qu'étapes... Des étapes, des ajouts, des suppressions... Sacré boulot...

     
    L'artiste semble également ne pas s'arrêter à peindre de la toile, mais aussi de la 3D, avec des figurines. Admirez le résultat, le nombre de pièces est hallucinant. Je ne sais pas s'il crée lui-même les figurines, ça ne serait pas étonnant, il y a un petit air de ressemblance entre les visages des peintures et des figurines.
     
     
     
    C'est bien beau, dans une vitrine, mais un diorama au 1/32e, c'est pas encore mieux ?
    Bon, les uniformes sont certes moins jolis, et le lieu différent, mais les fans des Tuniques bleues apprécieront (bien qu'en grandissant, elles prennent plus le parti des confédérés...)
     
     
     
    Comme on dit au théâtre ou au cinéma : "Chapeau !"
  • Lune : des galeries et des grottes cachées sous la surface lunaire

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    La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter a découvert de nombreuses cavités souterraines à la surface de la Lune. Ces formations, longues de plusieurs centaines de mètres pour certaines, seraient reliées à des réseaux de galeries et de grottes.

    La Lune, bien qu'unique satellite de la Terre, est encore relativement méconnue par les scientifiques. Elle conserve en effet de nombreux secrets que les équipes percent au compte-goutte au fil des missions. Récemment, la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter a ainsi permis de faire une nouvelle découverte.

    A la surface de la Lune, la sonde a identifié quelque 200 cavités qui seraient reliées à des réseaux souterrains de galeries et de grottes. Une découverte d'importance révélée par la NASA le 17 juillet et qui pourrait être utile dans les perspectives de missions et installations lunaires. Mais une question se pose. Comment ces incroyables réseaux souterrains ont-ils pu se former ?

    Il est bien connu que les cratères qui parsèment la surface de la Lune sont la conséquence d’impacts de météorites. Or, il semble que les cavités découvertes dont le diamètre varie entre 5 et 900 mètres de diamètre, seraient en partie liées à ces phénomènes. Elles ont d'ailleurs été localisées à proximité de 29 cratères différents. Pour en savoir plus, les scientifiques étudient en détails les milliers d’images prises par le LRO.

    Roches en fusion

    Mais pour l’heure, les chercheurs n'en sont qu'au stade des hypothèses. Selon eux, les galeries auraient pu être creusées sous la Lune par des écoulements de roches en fusion, probablement causées par les chutes de météorites. La chaleur intense des impacts aurait fait fondre les roches, puis, des impacts ultérieurs survenus aux alentours auraient entrainé des vibrations provoquant l’effondrement des galeries à certains endroits, créant les immenses cavités.

    Cette hypothèse reste cependant à confirmer, en explorant les puits créés par les impacts. Ceci pourrait permettre de déterminer les conditions dans lesquelles les crevasses se sont formées. "Explorer les fosses d'impacts 'fondus' pourrait aider à déterminer la magnitude de cette élévation et la quantité de roche fondue après que le basse s'est formé", a commenté Robert Wagner de l'Arizona State University.

    Reste que depuis l'orbite, l'observation des galeries et grottes est très limitée. "Les fosses par leur nature, ne peuvent pas être très bien explorées depuis l'orbite - les parois les plus basses et les grottes situées à bas niveau ne peuvent simplement pas être vues depuis un bon angle", a précisé le scientifique. "La suite idéale, bien sur, serait de lâcher des sondes dans une ou deux de ces fosses, et d'obtenir un très bon aperçu de ce qu'il y a là-dedans".

    Abris naturels

    Si le mystère demeure quant à l'origine de ces galeries, les scientifiques entrevoient déjà une utilité possible. En effet, les formations découvertes pourraient potentiellement servir d’abris pour le matériel et les astronautes. Elles leur permettraient alors d’être protégés des rayons cosmiques, des chutes de météorites et des tempêtes de poussière.

    "Les fosses pourraient être utiles pour l'activité humaine à la surface lunaire. Un habitat installé dans une fosse - idéalement à plusieurs douzaines de mètres sous un surplomb - fournirait un endroit très sûr pour les astronautes : pas de radiation, pas de micrométéorites, peut-être très peu de poussière et pas de changement sauvage de température jour-nuit", a poursuivi le principal auteur de l'étude publiée dans la revue Icarus.

    Aucun homme n'a mis le pied sur la Lune depuis 1972. Toutefois, la NASA ne projette pas pour l'heure d'y renvoyer une équipe, préférant se tourner vers un autre corps spatial : Mars. En revanche, la Chine elle, compte bel et bien d'ici peu y envoyer une équipe.

    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/lune/lune-des-galeries-et-des-grottes-cachees-sous-la-surface-lunaire_art33111.html
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