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La Crypte du Chat Roux - Page 14

  • Barbaturex Morrisoni

    Des paléontologues ont baptisé un lézard géant vivant il y a 40 millions d'années et découvert en Birmanie du nom du chanteur des Doors disparu en 1971.

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    Des paléontologues ont annoncé avoir baptisé un lézard géant qui vivait il y a 40 millions d'années "Barbaturex morrisoni", en hommage au chanteur des Doors, Jim Morrison, célèbre pour sa fascination pour les reptiles et le chamanisme. "Je suis le Roi Lézard. Je peux tout", écrivait Jim Morrison dans son poème "The celebration of the Lizard".

    "Barbaturex morrisoni" est l'un des plus gros lézards connus à avoir jamais vécu sur terre, selon les paléontologues qui décrivent mercredi dans une revue de la Royal Society britannique un fossile découvert en Birmanie. Il mesurait environ 1,80 m du museau à la queue et pesait jusqu'à une petite trentaine de kilos. Il était herbivore. Le fossile a été daté de l'éocène moyen-supérieur, une période où la terre était tellement chaude qu'il n'y avait pas de glace aux pôles.

    "Ça colle bien"

    "Nous pensons que le climat chaud pendant cette période a permis l'évolution de lézards de grande taille, herbivores, capables de rivaliser efficacement avec les mammifères", a déclaré Jason Head (Université du Nebraska-Lincoln, Etats-Unis) qui a conduit l'étude. "Barbaturex" signifie "roi barbu", car l'équipe a trouvé des crêtes sur la face inférieure de la mâchoire du lézard qui font penser à une barbe. "Morrisoni" fait référence au chanteur des Doors, mort à 27 ans en 1971 à Paris.

    "J'ai pas mal écouté les Doors pendant mes recherches", a déclaré Jason Head. "Leur imagerie musicale inclut des reptiles et des sites archéologiques, et Jim Morrison était bien sûr le Roi Lézard, de sorte que ça colle bien", a-t-il ajouté.

    (Source AFP)

  • Massgrav - Still the Kings

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    Putain !!! J'ai pas entendu un album aussi énervé depuis une paye !!! C'est rapide, ultra rapide, bourrin, violent, énervé, ça gueule en suédois, et la patate chaude dans la bouche, ce n'est plus qu'un tas de purée postillonné sur un pauvre micro innocent.

    Massgrav, c'est du Crust suédois, pour le dire vite, je n'en sais pas tellement sur le passé du groupe, à vrai dire, je m'en fous un peu, il suffit d'écouter Still the Kings si on a un quart d'heure de libre (l'album dure 18m58s !!!) pour bien se défouler, et économiser les cotons tiges pour décalaminer les cages à miel. Pas envie de chercher dans quoi les mecs ont joué, combien de splits 45 tours ils ont fait... à la limite s'il y a un autre album dans le même goût, ouais, sinon... ça me suffit. Seule la musique compte pour un tel groupe !!!

    Pourtant... je suis allé un peu à la pêche aux infos, les mecs ne sont plus si jeunes (45 ans je crois pour le plus vieux), eh ben, le Crust, c'est comme la course à pied, ça conserve ! Enfin là c'est plutôt sprint sur 800 mètres, façon Inconnus (le Français qui trompe sa femme au Blue Fucking Boy, qui fume avant le départ et défonce ses adversaires sur la vidéo au ralenti, remember ?) et j'ai maté le livret. Bon, paroles en suédois, mais un petit résumé pour les amis anglophiles. Eh eh, ils ont l'air de détester tout le monde, en bons anarchistes comme on les aime. Ils envoient chier les rêveurs qui les invitent dans leur fest/squat pour les payer en pâtes trop cuites, ils aiment pas les flics, mais sont de leur côté quand ils vont défoncer des manifestants qui portent une capuche, eh eh. Plutôt cool au final ! 

    Sinon musicalement, ça m'a rappelé un autre groupe d'énervés suédois que j'adore, je parle bien sûr de Loudpipes !!! Par moments, on croirait que Nandor Condor est au micro ! Mais le pauvre doit être quelque part, en train de boire du sirop contre la toux, que son médecin lui a prescrit, c'est liquide, et il l'aime beaucoup...

    Et Massgrav a un sérieux avantage : joué à fond les vitres ouvertes, ça fait bien chier vos voisins !!!!

    J'en mets deux trois, parce que bon, c'est court :

     

  • Le bel Effet Gore - Jean-Philippe Mochon

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    Voici, en quelque sorte, une biographie de la collection Gore, célèbre collection de chez Fleuve Noir, qui en bon éditeur, a su toucher à tout pour atteindre la corde sensible de tous les lecteurs, qu'ils soient fans de polars, d'espionnage, de science-fiction, de fantasy ou heroic fantasy... et même de gore. Ces pendants bouquinesques de films craspecs, où dans le pire des cas, il fallait se fader une heure quinze de film chiant pour voir une séquence de trois minutes avec du sang, de la bidoche, du sadisme, et des effets spéciaux assez foireux. Dans le meilleur des cas, comme pour le Brain Dead de Peter Jackson, c'était l'apothéose du genre, plus besoin de livres mal écrits, avec ça, de la violence graphique à s'en faire gerber !

    Mais revenons en à Fleuve Noir qui édita la collection Gore, de 1985 à 1990 avant de passer la main à Vaugirard. Une grosse centaine de volumes, dont curieusement, je ne me suis jamais vraiment intéressé dans les années quatre-vingt-dix et deux-mille (peut-être parce que je n'en ai quasiment jamais vu dans les bouquineries, brocantes et autres vides-greniers ?), et une réputation de bouquins de dernière zone, pour puceaux adolescents, dirons-nous, mais avec quelques auteurs qui ressortent, dont le non moins culte Joël Houssin (à qui l'on doit le Doberman).

    Ici, un certain Jean-Philippe Mochon nous en dresse un panégyrique. Qui est ce monsieur Mochon ? Décrit comme ayant été journaliste à l'Echo des Savanes, Google ne donne pas plus d'infos, et renvoie sur des photos de mecs en costard, dans le genre commis de l'Etat. Mouais... Serait-ce un pseudo ? Bref. Le livre ressemble plus à un fanzine aux cotes d'un format poche, avec quelques interviews d'auteurs (Corsélien, Nécrorian, Eric Verteuil...), quelques courtes (voire très courtes !) nouvelles "gore", et surtout des entretiens avec les directeurs de collection, ceux à qui l'on doit cette édition. C'est bien là où réside l'intérêt du bouquin. Des souvenirs précieux de découverte d'un genre, du combat pour réussir à créer cette collection et la faire vivre, contre la censure, contre le bon goût, et tout ça, évidemment en avance sur son temps. Ceci dit, la période de 85 à 90 correspond bien au style, avant, ça n'aurait pas été envisageable, et après... disons qu'il aurait fallu attendre les années deux-mille pour que ça colle, avec le cinéma revenu au gore, dans son côté le plus crade, et le moins rigolo possible. Entre Bad Taste et Saw, y a un monde.

    Une autre partie intéressante du bouquin est le détail des soixante premiers volumes, résumés par JP Mochon, et le directeur de la collection, Daniel Riche. Des critiques pas toujours dithyrambiques de la part des deux intervenants, et là on se rend compte du côté "boulot" de l'édition, où les belles idées font vite place aux réalités de rendement, de production d'une grosse boite. Daniel Riche n'hésite pas à dire que certains bouquins édités sont nuls, ratés... que les Anglo-saxons ne sont pas meilleurs que les Français (cocorico !), et que toute la collection ne se vaut pas. Un aveu d'erreur tout à son honneur, car au moins, si des volumes sont des échecs, ils ont eu l'heur d'exister, de permettre à leurs auteurs d'être publiés, et le public a jugé. Certains textes mêmes n'étaient pas réussis, mais se sont bien vendus. La littérature populaire, voilà bien un genre où tout le monde a sa chance ! Je ne pense pas que ce soit encore guère le cas de nos jours... malgré une production pas forcément folichonne. Ni bonne, ni mauvaise, mais insipide. Comme notre époque.

  • Thorgrim 1 - Conan 0

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    Thorgrim se venge de Conan qui a tué son serpent, qu'il a élevé depuis tout petit.

    Une photo amusante de Schwarzeneggerer de son pote de muscul', Sven-Ole Thorsen, qu'on retrouve dans quasi tous les films Schwarzenegger des 80's et jusqu'à milieu des 90's... Reportez-vous à ma note sur Ronal le Barbare pour les détails ! http://lacrypteduchatroux.hautetfort.com/archive/2012/11/03/ronal-le-barbare.html

  • RIP Denys de la Patellière

    tiré de http://www.nordlittoral.fr/actualite/France_Monde/Breves_France-Monde/2013/07/22/article_deces_de_denys_de_la_patelliere_realisat.shtml

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    Le cinéaste français Denys de La Patellière, réalisateur notamment de "Un taxi pour Tobrouk", est décédé dimanche à Dinard (Ille-et-Vilaine) à l'âge de 92 ans, a annoncé son fils à l'AFP.

    Denys de la Patellière a réalisé quelques uns des grands succès populaires du cinéma des années 50 et 60, dont "Un taxi pour Tobrouk", "Du rififi à Paname", "Le Tatoué" ou "Les grandes familles", et fait jouer les plus grandes stars de l'époque.

    Né Denys Dubois de la Patellière le 8 mars 1921 à Nantes dans une famille anoblie pendant la Restauration, fils d'un officier de carrière et dernier de sept enfants, il prépare Saint-Cyr lorsque la guerre éclate. Il entre alors dans l'Armée de libération et perd deux de ses frères engagés dans la Résistance.

    Après la guerre, il décide de faire du cinéma et est engagé comme ouvrier développeur dans un laboratoire, avant de devenir monteur aux "Actualités françaises". Il est ensuite second assistant réalisateur, puis premier assistant, et réalise son premier film en 1955, "Les aristocrates" avec Pierre Fresnay.

    Défilent ensuite devant sa caméra le gotha du cinéma de l'époque, dont Danielle Darrieux, Jean Gabin et Lino Ventura. Il tourne notamment "Le salaire du péché" (1956) avec Jeanne Moreau et Danielle Darrieux, "Retour de manivelle" (1957) avec Michèle Morgan, "Les grandes familles" (1958, d'après le roman de Maurice Druon) avec Jean Gabin, Pierre Brasseur et Bernard Blier, "Du rififi à Paname" (1965) avec Jean Gabin et Mireille Darc.

    Son plus grand succès fut "Un taxi pour Tobrouk", en 1960, avec des dialogues de Michel Audiard, qui fit de Lino Ventura une star. Les aventures pendant la Deuxième guerre mondiale à travers le désert africain de quatre soldats français que le hasard réunit, et de leur prisonnier allemand, a été maintes fois diffusé à la télévision.

    "Cinéma à la papa"

    Denys de La Patellière a réuni également Jean Gabin et Louis de Funès dans "Le tatoué" en 1968.

    Il a travaillé avec Michel Audiard, Pascal Jardin et Alphonse Boudard pour les dialogues de ses films. Vivement critiqué par les jeunes loups de la Nouvelle Vague pour son "cinéma à la papa", il disait plusieurs années plus tard ne pas leur en vouloir. "De nouveaux réalisateurs devaient se faire une place et ils n'avaient pas tort. Si on ne veut pas prendre de coups de poing, on ne monte pas sur le ring", déclarait-il au Figaro en 2002.

    "J'étais un metteur en scène commercial et ce n'est pas pour moi un mot péjoratif. Je n'avais pas l'ambition de faire une oeuvre mais de réaliser des spectacles et d'intéresser les spectateurs", ajoutait-il.

    Son dernier film pour le cinéma fut "Prêtres interdits" (1973) avec Robert Hossein.

    Paris (AFP)© 2013 AFP

     

    En dehors de son taxi pour Tobrouk, Denys de la Patelière reste pour moi un des réalisateurs avec Gilles Grangier de quelques classiques avec Jean Gabin. Une réputation de cinéaste pépère, et alors ? Pas besoin de tourner la caméra dans tous les sens. Les acteurs étaient correctement filmés ! Les grandes Familles, excellent drame sur une famille bourgeoise et nantie de pognon... avec un Pierre Brasseur magnifique en cousin décadent... Le Tatoué, la troisième rencontre de Gabin avec De Funès, et une certaine incompatibilité entre les acteurs, mais un film excellent... Du rififi à Paname, magique, avec Gabin comme caïd, souteneur bien installé dans un Paris luxure pré-1968... avec une Mireille Darc, dans le rôle de la pute, pour la énième fois, mais toujours aussi belle...

    Je pensais que Denys de la Patelière était déjà décédé, ne sachant trop le situer... Avec sa disparition, encore un peu de France qui s'en va, nous laissant derrière eux avec la dégénérescence actuelle...
    Ses films resteront immortels.

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  • L'abominable Dr. Petiot - Jean-Marc Varaut

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    Marcel Petiot, docteur ès médecine de son état, mais également maire, conseiller général déchu, est un de nos serial-killers les plus connus.

    Ce livre de l'avocat Jean-Marc Varaut nous aide à mieux le connaître.
    Si l'on sait ses meurtres à Paris pendant l'Occupation, on sait moins son histoire sur Auxerre. Une enfance déjà marquée par la perversion, le sadisme envers les chats... et ses études de médecine, alors que diagnostiqué psychotique ! Mais Marcel Petiot, c'est une ambivalence permanente. A la limite de l'autisme débile, et en même temps charismatique, hableur, avec un grand sens de la répartie.  Pas étonnant donc qu'il devienne maire, et conseiller général.
    Mais très tôt, il y a les crimes. Souvent crapuleux, histoire de soutirer quelque argent, ou de se venger. Il est lié à la petite pègre, et règle ses comptes définitivement. Souvent inquiété, il s'en sort toujours. Par un grand sens de la rhétorique, qui le sauve des geôles.

    Pourtant il partira à Paris, pour y dispenser ses soins. Il habite au 66 rue Caumartin. Détail amusant, la sombre affaire Méric (un leucémique rachitique mort dans une rixe, après avoir voulu attaquer son adversaire en lâche, par derrière, même pas protégé par le protège-dents qu'il portait) a eu lieu devant le 65 de cette même rue ! Une rue de violence... Claude Seignolle et Guy Breton auraient adoré rapporter ces faits !
    A Paris, c'est donc sous l'Occupation que le Dr Petiot professera la majorité de ses crimes, en détroussant des clandestins, leur faisant croire à un réseau de passeurs, mais les empoisonnant... il récupérera de l'argent, des biens, sur ses victimes juives, mais également provenant de la petite pègre. Quant aux corps, il les fit fondre à la chaux vive, ou alimenta sa chaudière de leurs membres. C'est d'ailleurs ce qui mettra au grand jour ses agissements. D'un brutal pied de nez, ou d'un majeur tendu, Petiot se fait passer pour un résistant pour échapper aux flics, et rejoint réellement la résistance, et traque les collabos durant l'Epuration ! C'est son arrogance qui le perdra, quand, très classiquement, les flics feront paraître des énormités sur son compte dans les journaux.
    Et pourtant Petiot se défendra, en mêlant toujours le vrai et le faux. Oui il a tué des gens, mais c'étaient des boches, des collabos. Il faisait partie d'un réseau de résistants. Et dans une période où les Vichystes sont encore aux manettes, même si cachés, il refuse de donner les noms et les détails de son groupe.

    Grosse difficulté pour l'accusation, car à cette époque, comment démêler le vrai du faux ? Contrairement à la légende que nous connaissons maintenant, apprise de force à l'école et par les médias, la résistance, c'est compliqué. Y avait pas que des enfants de choeur pour faire le sale boulot à l'époque. Un sale boulot souvent rémunéré, du coup... le résistant pouvait vite devenir un collabo. Et à la Libération, avec tous ces noms de codes, ces pseudonymes... et les morts qui ne pouvaient plus parler, comment savoir qu'un collabo n'avait pas pris la place d'un résistant pour avoir sa place au soleil ? Inversement, des résistants pouvaient balancer d'autres résistants comme collabos, s'ils n'avaient pas leur carte du parti bolchévique...
    Une période trouble, évidemment où le manichéisme n'est certes pas une clé de compréhension.

    Malgré sa défense, Petiot finira coupable, et exécuté.

    Il aura laissé des morts derrière lui, et des interrogations sur le nombre exact de ses victimes.
    Nous l'avons dit, Petiot était un cinoque. De première. On est partagé entre la nécessité de tuer pour voler de l'argent, et sa soif de meurtre, pure et simple. Une perversité qui ressortait également dans son caractère, par une certaine ironie, et un côté vilain plaisantin. Il avait un humour particulier, le Petiot. Voler la grosse caisse offerte à un orchestre, pour l'offrir à nouveau, peinte d'une nouvelle couleur... A demi-confesser des crimes tout en jouant sur les mots...
    Une véritable tronche, ce Petiot. Un tueur en série de grande classe !

    Il y a un film de 1990 avec Michel Serrault, "Docteur Petiot", que j'ai regardé. Ouch. On sent le cinéma français de 1990. Musique insupportable d'accordéon triste (plus triste que la bamba triste !), qui a été la patte du ciné français et ce qui me fait le détester. Peu d'acteurs connus en dehors de Serrault. Le générique précise : "Ce film est librement inspiré de la vie du Docteur Petiot". Merci de la précision ! Parce qu'au début, c'est spécial. Petiot va au cinéma pour voir une espèce de Nosferatu refait pour l'occasion, s'énerve de la véracité du film, finit par rentrer dans le film... Puis chez lui, arrivé en haut de ses escaliers, il laisse tomber une boule à neige qui éclate... Qu'est-ce que sont ces délires de réalisateur qui se prend à faire de l'art et d'essai ??? Stop les gars, un peu de sérieux.
    Le film est centré sur la période parisienne de Petiot, pendant et après la guerre. Le film reprend des éléments précis, par petites touches (Petiot est nyctalope, le point de croix de Valenciennes...) mais se distingue sur beaucoup d'autres points. Evidemment on n'échappe pas au pathos du couple juif forcé à fuir (encore que si le film fût fait aujourd'hui, c'eut été pire ! On aurait eu droit à du larmoyant pleurnichard de très mauvais acteurs comme Gad Elmaleh, qui n'a jamais été aussi drôle que dans la Rafle), mais par contre, silence complet sur l'incarcération - et la torture - pendant huit mois à la Gestapo de Petiot (qui lui permit de nourrir quelques liens et d'en apprendre sur la résistance par ses compagnons de cellule). Ca ne gêne pas vraiment le récit, de toute façon. Serrault ressemble assez à Petiot, avec force maquillage, qui au final lui donne un côté blafard théâtresque, une sorte de clin d'oeil au vampire Nosferatu, mais ils auraient franchement pu se passer des cheveux en pointe dans une mode faustienne ou luciférienne, et Petiot sur son vélo la nuit, riant de manière satanique. Oh, à Paris à vélo en hurlant la nuit ?? On se moque de nous là ? Y avait pas un ou deux soldats allemands pour vérifier l'Ausweis ? Gabin et Bourvil se sont bien faits choper, eux !
    La femme de Petiot est étonnament jeune et jolie, aussi. Ca ne cadre pas vraiment. Les hommes de main ont disparu pour faire place à une mafia plus sélect, et Petiot passe un peu pour leur homme de main, voire à un moment... pour être au service des Allemands.
    Mais bon, le film est assez correct, mais je vous avoue que le rip d'une VHS, avec les images baveuses et une colorimétrie approximative, et ce putain de bruit d'accordéon... rendent le film légèrement glauque. On n'est pas dans le nanar, et à part le début, c'est assez académique... Bon, autant lire le livre de Varaut (ou d'autres) pour se faire une véritable idée de qui était l'horrible Docteur Petiot !